Le 43e Festival international du film de Toronto (Tiff), qui s’est déroulé cette année sous le signe du féminisme et de l’engagement politique, s’est conclu en fin de semaine dernière. Le film «Green Book» de Peter Farrelly a obtenu la prestigieuse récompense du prix du public et en ce qui concerne notre cinéma, c’est Meryam Joobeur avec son film «Brotherhood» qui a décroché le prix du meilleur court métrage, un film d’une durée de 24 minutes qui évoque les sujets de la famille, l’immigration, le retour aux sources dans un contexte tunisien.
Le film raconte l’histoire de Mohamed, un berger endurci qui vit dans la campagne tunisienne avec sa femme et ses deux fils. Sa vie est ébranlée lorsque son fils aîné, Malik, revient secrètement de Syrie avec une nouvelle épouse nommée Rym, une mystérieuse Syrienne qui porte le niqab. La mère et les jeunes frères de Malik sont prompts à accepter le retour de Malik, mais Mohamed est mal à l’aise avec sa présence et son influence radicale potentielle sur la famille. La tension entre le père et le fils s’étend sur trois jours jusqu’à ce qu’elle atteigne un point de rupture.
«Brotherwood» est un film doté d’un beau casting avec pour rôle principal Mohamed Graiaa et figure dans la sélection officielle des prochaines JCC 2018.
Du 19 au 23 septembre 2018, la Tunisie vivra au rythme des Journées d’art contemporain de Carthage (Jacc). Une nouvelle manifestation dédiée aux pratiques artistiques contemporaines dont «l’ambition est de promouvoir sur la scène nationale, voire internationale, des artistes tunisiens reconnus, émergents ou totalement inconnus». Une conférence de presse abritée par la Cité de la culture s’est tenue, hier matin, pour présenter l’événement et annoncer ses différents volets.
La 91e cérémonie des oscars aura lieu à Los Angeles le 24 février 2019.
Comme chaque année, tous les pays sont invités à déposer le film représentant au mieux leur cinématographie, selon les critères définis par l’Académie des oscars.
Dans le cadre de «Brise d’automne», une manifestation automnale qui vient annoncer la nouvelle saison culturelle au Centre international de la culture et des arts Palais El Ebdellia, a eu lieu samedi dernier le spectacle d’ouverture intitulé «Harkan», un duo harpe et kanun qui a été marqué par le romantisme, le lyrisme et la virtuosité.
Par Khaled TEBOURBI
Nous traduisons ainsi le titre «Adhamayafann» de la célèbre musicale du vendredi soir sur la chaîne «Al Massria». Les mots « fann» et «fannan» ne désignent dans notre jargon courant que les métiers de chanteur et de musicien. Les autres arts et artistes s’en « tenant » chacun à sa spécialité. Est-ce à dire que dans la croyance arabe la musique et le chant incarneraient à eux seuls la vocation et les vertus de l’art ?
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