C’est le leitmotiv commun à tous les membres de la délégation qui ont pris hier l’avion pour Johannesburg.
L’aventure africaine se poursuit pour le CSS avec ses aléas, mais aussi ses performances ; ce que tout un chacun parmi la délégation du club qui a pris hier soir la direction de Johannesburg, capitale de l’Afrique du Sud, compte bien récidiver, après celles réalisées au Cameroun, face à l’équipe Young Sport Academy, et au Burkina Faso devant le Rail Club Kadiogo pour le compte des tours précédents de cette édition de l’épreuve continentale de la CAF.
Le parcours reste, certes, encore long et parsemé d’embûches. Mais, c’est la loi du sport, où l’on se doit de faire preuve d’endurance, de force de caractère, et surtout de métier pour espérer monter en fin de l’épreuve au podium…
Le CSS l’a prouvé jusque-là à quatre reprises, en remportant les titres de cette épreuve en 1998-2007-2008 et 2013. Un record du genre qu’il compte bien consolider cette fois par un nouveau titre et planer encore plus sur le toit du continent africain.
L’apport moral nécessaire
Un vœu pieux que les coéquipiers de Rami Jridi ambitionnent de réaliser à travers leur nouvelle aventure panafricaine.
Le capitaine sfaxien, quoiqu’il manquera ce mercredi à l’appel pour des raisons disciplinaires, ayant écopé lors de la récente rencontre disputée à Sfax face au même opposant, Platinum Stars en l’occurrence, un carton jaune qui s’est avéré le second à son actif, a tenu à faire partie de la délégation qui prendra le vol cet après-midi pour les confins du continent, en vue de soutenir ses coéquipiers, moralement bien sûr, et leur prodiguer ses conseils.
Ils en ont plus que jamais besoin avec la recrudescence des problèmes qui commencent à peser sur le moral de l’ensemble, dont ceux inhérents aux problèmes de santé qui viennent d’obliger l’entraîneur de l’équipe, le Portugais Jorge Costa, de rentrer dans son pays et de rendre par là-même le tablier. Et puis, la formation qui sera alignée ce mercredi face à l’équipe sud-africaine sera amputée des services de pas moins de cinq de ses titulaires, soit pour des raisons disciplinaires, comme celles qui contraindront Rami Jridi et Karim Aouadhi au repos, ou pour des raisons de santé. C’est le cas de Slim Mahjebi, Oussama Amdouni et Eshraf Ayadi. Ce dernier vient de contracter une contusion au niveau de la cheville, la veille du départ de Sfax vers Tunis, samedi dernier.
Disposition urgente
Mais, pour le président du club, Moncef Khemakhem, qui présidera la délégation sfaxienne pour cette échéance : «A cœur vaillant, rien d’impossible. Nous avons pris les dispositions qui s’imposent pour préserver l’équipe de toute désagréable surprise, en préservant surtout la continuité dans l’encadrement technique, à travers la reconduction de tout le staff qui exerçait avec l’entraîneur partant Jorge Costa en premier lieu son adjoint Karim Nafti, et en le renforçant par l’entraîneur de la catégorie de l’élite pour soutenir moralement les jeunes qui viennent d’être promus parmi les seniors, comme Houssem Dagdoug, Héni Amamou, Houssem Habbassi et Firas Chaouat. Un dispositif devenu nécessaire avant l’entame de ce périple africain», a-t-il enchaîné.
Arrivée ce matin à Johannesburg
La délégation sfaxienne forte de 40 membres a pris hier, en fin d’après-midi, l’avion, de l’aéroport de Tunis-Carthage par vol régulier. Elle a eu à faire escale de deux heures à l’aéroport d’Istanbul avant de poursuivre le voyage en direction de la capitale sud-africaine, Johannesburg, qu’elle rejoindrait ce matin à 10h00. Juste après, elle prendra le bus vers la ville de Rustenburg, distante de 150 kilomètres au Nord-Ouest de la capitale, là où la rencontre contre Platinum Stars sera disputée mercredi soir, au stade Royal Befoking, d’une capacité d’accueil de quelque 44.000 spectateurs.
La rencontre, dont le coup d’envoi est prévu à 19h00 (HL), 18h00 (HT), sera dirigée par un corps arbitral camerounais, à sa tête l’international Antoine Iva.
En attendant la double confrontation contre la RDC, on peut dire que l’équipe a marqué une rupture par rapport au passé. Mais tout cela reste à confirmer.
Par Jalel MESTIRI
Dans ses différentes prises de position, bonnes ou mauvaises, Maâloul est le genre d’entraîneur qui laisse rarement indifférent. Il a aujourd’hui pour mission d’accompagner la sélection et les joueurs dans cette grande métamorphose. De réussir la transition lui permettant de se démarquer de l’esprit conformiste et d’oser tous les genres…
Plusieurs fois entraîneur national et DTN, Ameur Hizem avoue avoir entièrement confiance en Nabil Maâloul qu’il invite à programmer au moins un match amical avant la sortie cruciale du 1er septembre contre le Congo Démocratique
Carrément du bord de Nabil Maâloul, Mokhtar Tlili brandit la banderole de l’espoir et du succès pour l’équipe nationale qui regorge de talents confirmés que le nouveau coach national saura sûrement exploiter à bon escient.
Ancien directeur technique national, Mahmoud Bacha a eu l’occasion de fréquenter en son temps le seul entraîneur au monde à avoir remporté et l’Euro et la CAN, le Français Roger Lemerre. Après les débuts fort encourageants de l’ère Maâloul, il appelle ce dernier à consolider le même groupe convoqué contre l’Egypte.
Mahjoub insiste sur le volet concrétisation que doivent fignoler les Aigles de Carthage. Mais un gros acquis est déjà là : un bon équilibre général.
Il y a des entraîneurs qui ne savent que surfer sur les victoires et qui perdent les pédales…
Au lendemain d’une défaite, nous savons que la «gueule de bois» est de mise et on essaie autant que faire se peut ne pas trop parler, au risque de dire bien des bêtises.
Faouzi Benzarti, qui figurait sur la liste des postulants au poste d’entraîneur national après le remerciement de Kasperczak, voit qu’au terme de la première sortie officielle de Nabil Maâloul à la tête de l’équipe nationale, ce dernier a apporté au groupe sa touche intelligente
Aux yeux de l’ancien sélectionneur olympique, le mérite de Maâloul est d’être resté dans la continuité. Il a bâti sur du positif tout en métamorphosant l’état d’esprit des joueurs.
Le nouveau sélectionneur connaît la musique à la perfection. Il a apporté sa science sans prétention. Ça tranche avec la méthode de son prédécesseur.
L’ère Nabil Maâloul a bien débuté. L’équipe de Tunisie a présenté un visage différent de sa devancière face à l’Egypte
Que s’est-il passé au juste pour que la sélection nationale renaisse de ses cendres? Pourtant, Nabil Maâloul vient de débarquer.
Notre interlocuteur attend d’autres matches pour mesurer un éventuel changement ; mais il note une meilleure motivation des joueurs.
Pour l’ex-capitaine charismatique de l’EN, la personnalité et la prestation de notre sélection ont connu un saut qualitatif palpable avec Maâloul.
«Quand je me rappelle ce brusque effondrement lors de la CAN, je mesure le chemin accompli depuis. En peu de temps, Maâloul a su remettre les choses en place. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il a dû rebâtir sur un champ de ruines.
Pour l’emblématique capitaine de notre EN, Maâloul a eu le mérite de faire des choix pertinents, outre une préparation mentale plus consistante.
Ezzeddine Chakroun a longtemps été en tête du classement des meilleurs buteurs en équipe nationale avant d’être détroné par Issam Jemaâ. Champion de Tunisie avec le SRS inimitable de 1968, il avoue être resté sous le charme du nouveau onze national.
... souligne l’entraîneur du CSHL et du CA qui estime que Maâloul a vu juste pour le match face à l’Egypte
«Le sélectionneur polonais Kasperczak a été brouillon dans ses choix et dans sa stratégie. Avant la CAN, le onze national jouait plus bas avec des joueurs non compétitifs.
Chetali, Lemerre, Zouaoui ou encore André Nagy : certains ont réussi, d’autres ont échoué. Mais ils sont tous restés gravés dans la mémoire collective.
Les indices sont bons pour croire en une résurrection prodigieuse de notre onze national.
La dernière prestation de notre «team» national, face à son homologue égyptien, a permis au public tunisien d’assister à un spectacle au niveau de son attente.
Selon Ridha Akacha, l’avènement de Nabil Maâloul à la tête de notre équipe nationale est providentiel à plus d’un titre, mais plus particulièrement en raison de la grande culture footballistique qu’il a acquise et à sa maturité dont il est grand temps de profiter.
Abdel-Majid Jelassi, l’ex-valeureux pivot du COT, de l’EST et de l’équipe nationale, semble impressionné par le relookage apporté par Nabil Maâloul au «onze» national, qui selon lui, est désormais prédestiné à un bel avenir
«Je note que tout a changé avec Nabil Maâloul. Avec le nouveau sélectionneur, les joueurs ne se dispersent plus. Ils sont de plus en plus concentrés et en mouvement.
La traversée du désert a assez duré. Le spécialiste numéro un de la coupe, 25 fois présent dans une finale, goûte enfin à la saveur d’une victoire après 17 ans de scoumoune. Quelles perspectives peut ouvrir ce triomphe devant le club de Bab Jedid ?
Si cette saison est à marquer d’une pierre blanche, la prochaine sera difficile à gérer.
Pour une seconde saison successive en Ligue 1, l’équipe de Ben Guerdane a laissé les meilleures impressions. Chokri Khatoui et son groupe ont bousculé la hiérarchie.
Un joli but, marqué à la deuxième minute, a suffi pour envoyer les Clubistes au paradis.
Des deux prétendants venus la convoiter samedi après-midi, Dame Coupe a choisi celui qui s’est montré le plus convaincant et surtout le plus déterminé à l’emporter, le Club Africain.
…affirme le défenseur clubiste à l’issue de la finale remportée face à l’USBG
Farouk Ben Mustapha
«Nous avons déployé beaucoup d’efforts pour remporter cette Coupe de Tunisie. Le match a été difficile pour les deux finalistes en raison de l’horaire de la finale. L’essentiel était de gagner. La manière sera pour une autre fois».
«Nous avons dominé les débats lors de la seconde mi-temps. Certes, le but précoce nous a fait maln mais, nous sommes revenus pour jouer d’égal à égal avec le CA. Nous avons été à la hauteur de l’évènement. Notre bilan est positif».
Discret, humble et calme. Venu depuis douze ans à la tête de la direction technique nationale pour prendre une part active à l’évolution du volley-ball, Kamel Rekaya passe le plus clair de son temps à se documenter, à assurer l’assistance technique au sein des clubs tout en accordant un intérêt particulier pour la formation continue des entraîneurs et pour le travail de base, à donner des cours et diriger les séminaires partout et ailleurs en tant qu’instructeur international auprès de la Fédération internationale de volley-ball.
Le CA Bizertin vient de signer un contrat avec l’attaquant international ivoirien Ibrahim Ouattara. Ce contrat court jusqu’au 30 juin 2020, annonce le club sur son site internet.
On attendait cette équipe de Tunisie de football au tournant, à la suite du limogeage de l’ex-sélectionneur sans doute, mais on attendait surtout le nouvel entraîneur qui a débarqué après une longue polémique et un faux suspense qui dura le temps de faire durer le plaisir.
Il se définit comme «l’antivedette par excellence, quoique je sois un leader-né», une sorte d’antihéros. A l’axe défensif de l’Espérance Sportive de Tunis, il a pris la relève de Noureddine Aloui et Noureddine Jaouani «Baganda», et plus prosaïquement de Driss Ben Messaoud et Naceur Nawar.
Embourbés dans une crise budgétaire dont ils n’arrivent plus à s’extraire, les Aghlabides réussiront-ils à trouver un nouveau président?
Majdouline Cherni, ministre de la Jeunesse et des Sports, a tenu une réunion avec Ali Benzarti, président de la Fédération tunisienne de basket-ball, consacrée à l’examen des problèmes financiers et aux difficultés relatives au budget de la Ftbb qui influent sur la préparation des sélections nationales et sur leur participation aux prochaines échéances internationales.
Malgré la présence de Ons Jabeur, l’équipe de Tunisie jouera encore une saison en groupe 3, le dernier groupe de la «Fed Cup»
Cela fait des années que la sélection féminine ne parvient pas à jouer les premiers rôles en Fed Cup (la Coupe Davis des féminines).
35 article(s) trouvé(s)