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De l’urgence de la moralisation de la vie publique

Aujourd’hui, la crise est multiple. Elle est à la fois politique, économique et sociale, mais aussi morale qui « se concrétise par la perte de confiance, la peur de l’autre»

La session plénière de l’Assemblée des représentants du peuple, jeudi dernier, consacrée au vote de confiance aux nouveaux membres du gouvernement a duré toute la journée. En huit heures de temps, les députés ont parlé de tout et de rien. Certains ont axé leurs interventions sur le bilan du gouvernement, d’autres ont  ciblé directement Youssef Chahed, n’hésitant pas à verser leur fiel sur lui, l’accusant de tous les torts du pays et l’appelant même à prendre la porte de sortie. Souvent en des termes crus, frisant l’agressivité et l’irrespect. C’était à qui élevait le plus la voix, à qui vociférait à l’intérieur de cette enceinte devenue un exutoire à leur colère et leur humeur. Le chef du gouvernement et les membres de son équipe ont dû prendre leur peine en patience et supporter ces incommodités indignes d’un représentant du peuple.

Une société permissive où tout est bafoué
En vérité, ce qui s’est passé en cette journée n’est pas une première en soi, puisque l’enceinte parlementaire a été, parfois, le théâtre de vives altercations entre députés au point où du temps de la défunte Constituante on était, même, arrivé aux mains. Les dissensions prennent, des fois, des tournures inattendues et inacceptables.  Tout cela est le reflet de ce que nous vivions depuis un certain temps et traduit un malaise ambiant dans la société tunisienne où la violence s’est installée sous plusieurs facettes. Une violence  qui ne cesse de prendre de l’ampleur en raison des facteurs qui se sont accumulés au cours des dernières années. Une société permissive où tout est bafoué, y compris la liberté d’expression qui, pourtant, est le fondement de la démocratie, parce qu’elle est devenue synonyme de liberté d’insulte. Etre libre de s’exprimer ne signifie pas que l’on peut dire tout et n’importe quoi.
Cette violence est le corollaire de la méfiance qui règne entre les politiques et qui, malheureusement, s’est répercutée sur l’ensemble de la société. Au sein d’un même parti, ses dirigeants se font la guerre et n’arrivent pas à résoudre  leurs clivages par la voie démocratique. Parce que tout simplement la plupart d’entre eux n’ont pas d’institutions voire n’ont pas encore organisé leur congrès. La guerre des clans continue de miner  Nida Tounès et toutes les tentatives pour sauver ce qui reste d’un parti en pleine décomposition ont été vouées à l’échec. Les dernières fuites ont fini par porter un coup dur à ce qui reste de sa crédibilité. Et ce ne sont pas les recrutements annoncés  qui vont redorer son blason. Il ne se passe un jour sans qu’une affaire de corruption et de malversation ne soit révélée, sans qu’une accusation contre un dirigeant politique, un fonctionnaire ou un élu ne soit lancée. La Cour des comptes  a épinglé la plupart des partis pour non transparence dans la gestion et beaucoup de ses rapports, notamment ceux relatifs aux dernières élections,  sont restés sans suite. La plupart des membres des gouvernements successifs et des élus n’ont pas déclaré leur patrimoine. Entre-temps, plusieurs anciens hauts responsables du régime de Ben Ali ont été sévèrement condamnés pour des actes commis au cours de leurs fonctions, et ce, en vertu de ce fameux article 96 du code pénal, véritable épée de Damoclès sur la tête des fonctionnaires.

Crise morale
Aujourd’hui, la crise est multiple. Elle est à la fois politique, économique et sociale, mais aussi morale qui « se concrétise par la fin de l’espérance, la perte de confiance, la peur de l’autre». Trois maîtres mots qui envahissent notre quotidien. La politique est devenue cynique, tuant tout espoir de redressement. Les hiérarques des partis politiques tombent, des fois, dans la bassesse d’esprit et de réflexion  et contribuent à polluer le climat déjà délétère. L’argent joue un rôle majeur dans l’affaissement des valeurs morales. Tout est à vendre, y compris son honneur !  Dans les plateaux de télévision et  dans certaines émissions, les téléspectateurs assistent,  souvent, médusés à des échanges vifs, à des altercations et à des accusations entre participants, sous le regard instigateur de l’animateur.
Face à cette situation, les Tunisiens se sentent épuisés par cette ébullition, fatigués par ces débats politiques interminables et angoissés face à un avenir qui tarde à se dessiner. Si l’on croit les sondages, une grande majorité d’entre eux n’ont pas confiance dans un personnel politique dont la nature profonde serait « la versatilité, l’opportunisme et l’inconstance ». D’où les notions de « girouette » ou de « caméléon » qui se sont imposées comme des éléments incontournables chez beaucoup de politiques qui changent de partis et de groupes parlementaires comme ils changent  de chemise. C’est dans ce contexte que se pose la question de la moralisation de la vie publique qui est devenue une nécessité. Elle est d’abord tributaire de la mise en place de garde-fous dans une série de dispositions tendant à renforcer la transparence, à encadrer le financement des partis politiques et des campagnes électorales, à garantir l’impartialité des nominations dans les hautes fonctions, à éviter les conflits d’intérêt et l’enrichissement illicite. Elle passe, également, par l’amélioration et le renforcement des mécanismes de contrôle de déontologie, comme dans les différents corps de métiers.
Cette moralisation mérite un débat de fond, un débat démocratique dont l’enjeu est de replacer l’intérêt général au premier plan et restaurer la confiance des citoyens.


Auteur : Brahim OUESLATI

Ajouté le : 19-03-2017

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