Le Bureau réitère, toutefois, son soutien aux enseignants du secondaire dans leur demande de trouver une solution de rechange à la tête du ministère en raison du climat de tension persistant
A la suite de la réunion de la Commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire les 11 et 12 mars, des décisions et des positions ont été enregistrées. Un désaccord était, clairement, apparu entre Mohamed Ali Boughdiri et les participants à la réunion. Le membre du Bureau exécutif de l’Ugtt avait refusé d’entériner la décision de la suspension des cours à partir du 27 mars. Mais cette réunion s’est transformée en « Rencontre des régions ». Celle-ci a, aussitôt, reconduit l’idée de cette suspension.
Immédiatement, une crise s’est déclenchée entre les syndicats de l’enseignement et les instances dirigeantes de l’Ugtt. Les responsables de la centrale syndicale se sont prononcés contre toute attitude susceptible d’envenimer le climat dans ce secteur.
C’est dans cette optique que s’inscrit le dernier communiqué publié, hier, par le bureau exécutif de l’Ugtt et signé par le secrétaire général, Noureddine Taboubi. Dans ce communiqué, le BE souligne son attachement à défendre les intérêts des enseignants, mais, en même temps, veille à préserver ceux des élèves.
Le document précise que cette instance n’a pas cessé d’apporter son soutien aux enseignants du secondaire dans leur demande de trouver une solution de rechange à la tête du ministère en raison du climat de tension persistant et à cause de ce qui est commis par le ministre en vue d’humilier le corps enseignant. Il y a, aussi, les mesures unilatérales qui ont perturbé le déroulement de l’année scolaire et qui en menacent la fin. Des agissements qui ont rendu vains des efforts communs de la réforme tant attendue par les Tunisiens.
Le BE ajoute qu’il n’a pas cessé de soutenir les structures syndicales du secteur tout en insistant sur la poursuite de l’action en commun et dans le cadre de la discipline et de la solidarité pour sauvegarder l’unité syndicale.
Le BE poursuit : « Nous avons veillé à défendre les enseignants contre les abus en consolidant leur lutte pour leur dignité. Nous avons lutté contre les campagnes de diabolisation menées par des parties liées au ministre pour réaliser des desseins politiques et personnels. Le but étant de marginaliser les enseignants et dresser contre eux l’opinion publique et créer un affrontement nuisible aux intérêts des élèves et à ceux des enseignants. »
Sur un autre plan, le BE rappelle son attachement à la nécessité de ne pas porter atteinte aux intérêts des élèves dans ce conflit jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée par les parties concernées. Comme l’année scolaire est à la base perturbée, un appel avait été lancé pour ne pas opter pour des choix allant dans le sens de l’escalade. Tout a été fait pour éviter tout ce qui est de nature à perturber les élèves et, notamment, ceux qui devront passer des examens nationaux. Sur cette base, le BE refuse de suspendre les cours et compte sur ses structures syndicales et tous les enseignants pour poursuivre leur travail avec tout le sérieux et le sacrifice qui les caractérisent. Entretemps, les concertations entre les structures de la centrale syndicale se poursuivront pour assurer le suivi de leur revendication et leur satisfaction.
Enfin, le BE souligne que la réforme de l’enseignement est une affaire qui n’est nullement soumise aux tiraillements politiques et qu’elle n’est pas l’objet d’un partage de butin. En tant que partenaire social, il est clair que les enseignants sont les premiers à mener cette tâche directement et à travers leurs structures syndicales. La poursuite du travail de réforme ne peut se faire qu’en comptant sur eux et non sur des parties étrangères. La centrale syndicale s’en tient à sa contribution effective dans la démarche réformatrice susceptible de redonner à l’école tunisienne son éclat, son excellence et son rôle pionnier.
Il faut noter que le SG du syndicat de l’enseignement secondaire a réagi à ce communiqué le qualifiant « de dangereux précédent à l’heure où les enseignants sont victimes d’attaques et de violence ».
L’Institut des hautes études commerciales (Ihec), à Carthage, a marqué sa 75e année d’existence en inaugurant hier une série de «rencontres directes» qui devraient, dans la période qui vient, rassembler des membres du gouvernement et des citoyens autour de questions politiques et économiques. Et c’est au chef du gouvernement, M. Youssef Chahed, qu’est revenu l’honneur d’ouvrir le bal à travers une rencontre avec les étudiants de l’Ihec, auxquels se sont mêlés quelques anciens de l’établissement, dont des membres de l’actuel gouvernement.
Il n’a pas la langue dans sa poche. Il est réputé pour la clarté de ses positions et aussi pour son audace qui irrite et dérange les responsables au sein de son parti.
Par Abdelhamid Gmati
Six jeunes femmes (de 21 à 23 ans), formant une cellule takfiriste, ont été arrêtées, mardi dernier. Elles étaient actives à la Cité Ettadhamen et sont accusées de « présomption d’appartenance à un groupe terroriste ». Si l’information n’a pas eu d’écho particulier, c’est parce que le démantèlement de cellules de terroristes ou présumés comme tels, dans toutes les régions du pays, est devenu pratiquement quotidien.
Le Fonds qatari pour le développement (Qffd) va consacrer une enveloppe de 250 millions de dollars (571 millions de dinars), à l’ouverture de son nouveau bureau en Tunisie, a fait savoir Sultan Al-Asiri, vice-président du Qffd, lors d’une rencontre avec le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Mohamed Fadhel Abdelkefi.
Le secrétaire général de Machrou Tounès, Mohsen Marzouk, a déclaré que le nouveau front politique «Front du salut» sera annoncé officiellement le 2 avril prochain.
Pour fêter l’Indépendance, il y a maintenant 61 ans, le mouvement Machrou Tounès a tenu, hier matin, une conférence au Palais des Congrès à Tunis sur « la réconciliation nationale globale », à laquelle ont été conviés les partis politiques qui se sont alignés derrière l’initiative de Béji Caid Essebsi, celle de toutes les controverses qui n’a pas manqué, l’été 2015, de déchaîner la colère de l’opposition.
Les brigades de recherches et d’investigation relevant de la garde nationale de Tébourba (gouvernorat de La Manouba), ont arrêté vendredi un imam (imam Khatib) pour appartenance à une organisation terroriste, a indiqué une source sécuritaire à la correspondante de la TAP dans la région.
L’unité de monitoring relevant du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a critiqué la publication d’une note interne au ministère de l’Enseignement supérieur privant trois journalistes de leur droit à l’information.
La présidence de la République va présenter une nouvelle initiative législative sur la réconciliation nationale, a confié hier à l’agence TAP le président du groupe parlementaire Al-Horra du mouvement Machrou Tounès, Abderraouf Chérif.
Du nouveau dans le monde de la justice judiciaire, administrative et financière. Hier, il a été annoncé qu’on procédera au recrutement, d’ici 2018, de près de 600 nouveaux magistrats : 20 auprès de la Cour des comptes, 60 auprès du Tribunal administratif et 500 magistrats judiciaires.
Le ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub, a démenti, hier, les informations relayées dans certains médias selon lesquelles les sécuritaires tunisiens seraient entraînés par une société privée israélienne.
« Les banques islamiques ambitionnent de détenir, à l’horizon 2022, 15% des actifs bancaires, contre 6,5% en 2016, et c’est ce qui va permettre de soutenir l’économie tunisienne et d’attirer davantage les capitaux étrangers», a affirmé hier Mahfoudh Barouni, expert financier en finance islamique.
La session plénière de l’Assemblée des représentants du peuple, jeudi dernier, consacrée au vote de confiance aux nouveaux membres du gouvernement a duré toute la journée. En huit heures de temps, les députés ont parlé de tout et de rien. Certains ont axé leurs interventions sur le bilan du gouvernement, d’autres ont ciblé directement Youssef Chahed, n’hésitant pas à verser leur fiel sur lui, l’accusant de tous les torts du pays et l’appelant même à prendre la porte de sortie. Souvent en des termes crus, frisant l’agressivité et l’irrespect.
Dans ses réponses aux députés lors du vote de confiance, il y a deux jours, des deux nouveaux membres du gouvernement, M. Youssef Chahed a reconnu l’ampleur des défis non réalisés depuis la révolution. Et ils sont bien évidemment d’ordre économique et social
Par M’hamed JAÏBI
Qui l’a nommé, qui le rétribuera, quels seront son statut et sa mission exacte ? Personne n’est en mesure de répondre, aujourd’hui, à ces questions et à tant d’autres. Comme s’il était le communicateur de Nida Tounès au chevet de HCE, ou un vèritable «manager politique» chargé de reprendre en main le parti dans la perspective des prochaines échéances électorales.
L’Association des magistrats tunisiens (AMT) a réitéré, hier, son refus de la proposition du gouvernement d’amender et de compléter la loi portant création du Conseil supérieur de la magistrature.
PARIS — Le directeur général de Tunisair France, Slaheddine Blidi, a déclaré hier à l’agence TAP que « les passagers qui devaient voyager avec la compagnie ont été orientés vers l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle (cdg) « et ce, après la suspension du trafic aérien à l’aéroport Paris-Orly (Val-de Marne).
Souvenons-nous, le 7 mars 2012, des étudiants salafistes avaient retiré le drapeau national du haut de l’édifice de l’université de La Manouba pour le remplacer par l’étendard noir du Califat. Ce qui s’est passé à la faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de La Manouba est tout simplement criminel.
Le ministre de la Culture égyptien, Helmi El-Namnam, a, dans une déclaration à la presse, lors de sa visite hier dans plusieurs espaces culturels de la médina de Sfax, souligné que la cérémonie de clôture de la manifestation Sfax capitale de la culture arabe 2016 a été une véritable réussite culturelle et artistique.
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