• Deux conventions pour le financement du programme d’appui budgétaire et du programme de gouvernance locale et de développement urbain ont été signées hier à La Kasbah entre le ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale et la Banque mondiale.
• Octroi d’un financement de 500 millions de dollars de la BM en appui budgétaire à la Tunisie et d’un financement additionnel de 130 millions de dollars en faveur de la décentralisation
• Les estimations de la Banque mondiale tablent sur 2,5% de croissance, avec la recommandation d’accélérer le processus de réformes.
• Une des priorités de la Banque mondiale: compléter le dispositif de soutien aux jeunes entrepreneurs par la création d’un fonds d’amorçage pour financer leurs projets.
Une cérémonie de signature a été tenue hier à La Kasbah entre la Banque mondiale et le ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale concernant l’octroi d’un financement de 500 millions de dollars en appui budgétaire. Le but est d’accompagner les réformes entreprises par le gouvernement tunisien, visant à stimuler l’investissement privé et la création d’opportunités pour les petites entreprises et à protéger les ménages vulnérables et renforcer la sécurité énergétique, selon la Banque mondiale.
De même, une deuxième convention a été signée pour l’octroi d’un financement additionnel de 130 millions de dollars en faveur de la décentralisation en Tunisie. Il est destiné au Programme de développement urbain et de gouvernance locale, dont le principal objectif est de doter les collectivités locales des capacités nécessaires pour gérer leur propre budget et d’associer les citoyens aux décisions d’investissement, afin de favoriser le développement économique local.
Améliorer les performances
Zied Laâdhari, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, a précisé que cette cérémonie de signature des deux financements entre dans le cadre de la coopération approfondie avec la Banque mondiale. En ce qui concerne le premier financement, il a indiqué qu’il vise à soutenir le programme d’appui budgétaire, se basant sur trois axes de travail. En premier lieu, la réduction des obstacles à l’investissement, au commerce et à l’entrepreneuriat en simplifiant les procédures pour l’exercice des activités économiques, la digitalisation des procédures d’import-export, l’amélioration de l’accès des PME aux marchés publics avec l’objectif d’attribuer une part de 20%, l’amélioration des garanties mobilières et l’amélioration de l’intervention du mécanisme de garantie des PME.
En deuxième lieu, il s’agit du renforcement du secteur de l’énergie en renforçant la performance commerciale de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) et la publication de l’appel d’offres pour le choix préliminaire de la concession de l’énergie photovoltaïque. En troisième lieu, le programme vise à renforcer l’intégration économique et sociale à travers un programme de sécurité sociale, la création d’une commission nationale pour conduire le projet de la mise en place d’un programme spécial de protection sociale orientée vers les enfants ainsi que l’élargissement de l’accès aux microcrédits pour atteindre 40 MDT contre 20 MDT auparavant.
Développer les capacités
Concernant le deuxième financement pour le programme de développement urbain et de gouvernance locale, M. Laâdhari a précisé qu’il a démarré depuis 2014 et vise à appuyer le processus de décentralisation. On indique qu’il a permis de lancer un nouveau système de versement des dotations de l’État aux municipalités. Ce système repose sur un ensemble d’obligations minimales destinées à inciter les collectivités locales à améliorer leur gestion financière et la planification budgétaire ainsi qu’à associer les citoyens à la prise de décisions. Il a permis de financer l’instauration de subventions pour encourager les investissements dans des quartiers particulièrement sous-équipés, au bénéfice d’environ 450.000 habitants.
Selon la Banque mondiale, le financement additionnel aidera à améliorer les capacités de gestion des ressources humaines et des investissements dans les municipalités. Il appuiera également des mesures visant à accroître la transparence et l’accès à l’information, de sorte à encourager les municipalités à rendre davantage de comptes à leurs administrés. Cela passera par l’utilisation de technologies permettant aux citoyens d’accéder plus facilement à l’information sur les décisions et les dépenses, et par la mise en place de systèmes de réclamation plus efficaces. Ce financement permettra de prolonger le programme de trois ans jusqu’en 2023, d’étendre le nombre de bénéficiaires à 2,7 millions de Tunisiens supplémentaires, afin de tenir compte de l’expansion des frontières municipales, et de fixer des objectifs plus ambitieux.
Priorités de la Banque mondiale
De son côté, Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, a affirmé que ces opérations de financement interviennent à un moment crucial de l’économie tunisienne et aussi au moment de la revue à mi-chemin de l’engagement de la Banque mondiale avec la Tunisie pour la période 2014-2019. « Nous avons vu que le gouvernement tunisien a pris des choix pertinents mais qui doivent être affinés en tablant sur les axes de la croissance inclusive, l’intégration régionale et l’inclusion sociale », a-t-elle expliqué. En ce qui concerne l’investissement, elle a indiqué qu’il est important désormais d’axer sur l’entrepreneuriat et la création d’opportunités pour les jeunes.
Sur les perspectives de croissance, Mme Marie-Nelly a souligné qu’une reprise a été observée pour les industries manufacturières avec des perspectives avantageuses pour le tourisme cette année. Elle a ajouté que les estimations de la Banque mondiale tablent sur 2,5% de croissance, indiquant qu’il est important d’accélérer le processus de réforme.
En outre, elle a précisé que l’une des priorités de la Banque mondiale est de compléter le dispositif de soutien aux jeunes entrepreneurs par la création d’un fonds d’amorçage qui les aidera à mieux financer leurs projets. Dans le secteur de l’énergie, il s’agit d’aider la Steg à devenir une entreprise de référence en améliorant la productivité, à travers un contrat-programme.
Notons que le montant des financements de la Banque mondiale pour l’année fiscale précédente (1er juillet 2017-30 juin 2018) a atteint 938 millions de dinars.
L’Organisation de défense du consommateur (ODC) a organisé, hier, une conférence de presse sur la pénurie de médicaments dans les officines tunisiennes, en présence de représentants des institutions concernées et du syndicat des propriétaires des pharmacies privées.
Se basant sur la tendance haussière des indicateurs économiques, le chef de mission du FMI pour la Tunisie a annoncé que la Tunisie a réussi à dépasser la hasardeuse stagnation causée par les conjonctures de 2015 (les attentats terroristes) et que le 1er trimestre de l’année 2018 présente véritablement des prémices d’un décollage économique
L’attaque au couteau perpétrée, jeudi après-midi, par un individu, contre deux policiers en patrouille, sur la plage de Djerba, est un crime de droit commun, indique à l’agence TAP le porte-parole du Tribunal de première instance de Médenine, Mourad Ouderni.
Le ministre de la Justice, ministre de l'Intérieur par intérim Ghazi Jribi a présidé jeudi une réunion à la caserne de la Garde nationale de l'Aouina à Tunis.
Le Commissaire européen à la politique européenne de voisinage et aux négociations d’élargissement, Johannes Hahn, visitera, aujourd’hui, la Tunisie à la tête d’une délégation de huit institutions financières de développement, a indiqué hier l’Union européenne (UE) en Tunisie, dans un communiqué.
Un accord de prêt s’élevant à 100 millions d’euros, l’équivalent de 313MD a été signé, hier, à Tunis, par la Banque allemande de développement (KFW) et le ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale.
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a reporté, hier, l’adoption du projet de loi relatif au prêt octroyé par la Banque africaine de développement (BAD), pour la réalisation du projet «Tunisie numérique 2020» et ce à la demande du groupe «Ennahdha».
Le président de l’Utica, Samir Majoul, exhorte tous les acteurs économiques à redoubler d’efforts pour sortir l’économie nationale de la récession
Sur un total de 6 recours intentés contre les candidats en lice pour l’Instance nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, trois ont été jugés recevables, a indiqué, mardi, le Tribunal administratif.
Les opérations de ratissage se poursuivaient, hier, à Aïn Soltane, après l’attaque terroriste qui a visé une patrouille de la Garde nationale à Jendouba près de la frontière tuniso-algérienne.
L’accroissement des recettes douanières n’aurait pas pu connaître un tel élan sans les dispositions prises dans le cadre de la loi de finances 2018 qui stipule une augmentation de 1 point sur la TVA et le droit de consommation
Un malfaiteur a attaqué une agence bancaire de la Société tunisienne de banque (STB) à El Manar 2 (Tunis), hier en fin de matinée, dans laquelle se trouvaient, selon l’agence TAP, une dizaine d’employés et de clients, et a pu mettre la main sur une somme d’argent d’environ 50.000 dinars, selon une source policière.
La pénurie de médicaments et la cherté des nouvelles thérapies ont provoqué le déclic et braqué les projecteurs sur un secteur vital qui jouera un rôle majeur dans l’instauration de la paix sociale dans les années à venir
Il est à rappeler qu’un dialogue public-privé sur le secteur pharmaceutique a été entamé en 2014 et a permis l’élaboration d’un plan d’action axé sur 4 principaux défis, à savoir la compétitivité du secteur, l’appui à l’export, l’impact sur l’emploi et la contribution du secteur au développement régional.
Comment un pays comme la Tunisie, qui dispose d’une trentaine de boîtes de production de médicaments à usage humain, peut-il se trouver dans une crise intense qui associe pénurie et cherté de médicaments, notamment pour les anticancéreux ?
La problématique du médicament est multiple. D’un côté, il y a l’aspect disponibilité. Je pense que c’est quelque chose de conjoncturel qui est liée à une situation particulière du pays, mais qui sera dépassée suite aux décisions prises récemment et qui permettront à long terme de stabiliser le secteur.
Il ne suffit pas de lutter contre l’extrémisme violent, il faut le prévenir. Le séminaire organisé par l’Unesco, en partenariat avec le Bureau de lutte contre le terrorisme de l’ONU et la Bibliothèque nationale de Tunisie autour de la marginalité des jeunes, se propose d’examiner les ressorts de l’exclusion et poser les bases pour une inclusion sociale effective des jeunes à travers les leviers de l’éducation, des sciences, de la culture et des médias.
En marge du séminaire organisé hier par l’Unesco, en partenariat avec le Bureau de lutte contre le terrorisme de l’ONU, la Bibliothèque nationale de Tunisie et financé par le Canada sur la thématique de « Jeunesse et marginalités, que peuvent l’éducation, les sciences et la culture ?», SE l’ambassadrice du Canada en Tunisie, Carol McQueen, a fait une déclaration au journal La Presse dans laquelle elle a adressé ses condoléances les plus sincères au peuple tunisien suite à l’attaque terroriste qui a eu lieu à Jendouba. Elle a tenu à expliquer que tous les pays ne sont pas épargnés par le terrorisme même le Canada, ajoutant que son pays collabore avec la Tunisie pour comprendre les causes de ce fléau afin de mieux le combattre à l’avenir.
L’accord cadre relatif aux négociations sociales dans la fonction et le secteur publics a été signé, mardi, entre le chef du gouvernement, Youssef Chahed, et le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), Nouredine Taboubi, a déclaré, hier à la TAP le secrétaire général adjoint de l’Ugtt, Hfaiedh Hfaiedh.
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