Le Club Africain met de la justesse dans ses enchaînements, s’illustre par des séquences de possession, mais il doit aussi soigner le retour au charbon
Sans survoler les débats, le CA a affiché un beau visage à l’occasion de la réception de Port Louis en Coupe de la Confédération. Certes, le CA a quelque peu rongé son frein après un départ en fanfare. Mais le plus important est que le groupe a conclu cette rencontre avec des certitudes. Maintenant, la montée en régime se dessine au moment opportun, à quelque 24 heures de la reprise du championnat. Une défense à quatre mais nullement plate, ni encore moins figée. Un triangle du milieu composé de Darragi en pointe basse et d’un duo Ghandri-Ghazi Ayadi en relayeur. Khelifa et Chenihi chargés de l’animation des couloirs, Et Rusike en pointe. Le 11 clubiste, placé en 4-2-3-1 ou en 4-1-4-1, selon les lectures, ne tarde pas à porter le danger. Cette version améliorée du profil du jeu clubiste a, certes, fière allure. Mais il faudra confirmer face aux gros bras et ne pas se limiter à crier victoire face au «menu fretin». Autre signe qui ne trompe pas, le CA s’illustre désormais par de longues séquences de possession, puis des transitions fluides et des projections rapides. C’est prometteur, quoique, quitte à nous répéter, il faut relativiser. L’USBG et Port Louis ne sont pas des foudres de guerre. Face aux prétendants que sont le CSS, l’EST et l’ESS, ce sera forcément différent. Même en abordant le prochain match face à l’ESM, le onze à Chiheb Ellili devra revoir son plan de jeu, sachant que les Miniers sont devenus depuis quelque temps la bête noir du CA. Bref, il s’agira de trouver le bon brassage pour prendre la pleine mesure de l’adversaire et garder à terme la main en championnat. Cependant, et si la défense clubiste (composée de Ifa, Jaziri, Kchok et Belkhiter) reste cohérente dans ses grandes lignes, les latéraux doivent s’atteler à colmater les brèches autant qu’apporter le surnombre et se porter vers l’avant. Le CA doit aussi apprendre à doser ses efforts et à varier ses amorces. Ressortir le cuir dans son style caractéristique, fait de jeu en mouvement et de vitesse offensive est en soi assez intéressant et porteur. Mais ces vertus ne doivent pas se limiter à faire mouche. Il faut aussi temporiser tantôt, vite revenir au charbon quand le bloc d’en face avance d’un cran, et ne pas s’exposer aux coups de semonce adverses. Bref, le CA via ses sentinelles a encore un travail de sape, de quadrillage et de ratissage à améliorer. Plus haut, si attaquer fort le premier acte vous donne un ascendant sur l’adversaire (quoiqu’il faille se méfier des contre-attaques même contre le cours du jeu), l’équipe met plus de temps à se mettre en route dans le second, sans que cela n’ait toutefois eu d’incidence sur le résultat final. Cependant, globalement, quand la machine finit par se lancer, ce fut un plaisir à observer un CA qui se montre à son avantage et qui contrôle les débats. Maintenant, avec plus de vigilance en défense, plus d’influence au milieu et moins de raids solitaires sur les côtés, le CA jouera forcément d’égal à égal avec les gros bonnets que sont l’Etoile et l’EST. Mais qu’à cela ne tienne, cette équipe affiche actuellement un beau visage. Elle met de la justesse dans ses enchaînements grâce à un Oussama Darragi étincelant. La ligne défensive, autant l’axe que les latéraux, fait le job en communiquant beaucoup, et ce, en dépit de certaines hésitations. Bref, les transitions s’effectuent d’une manière naturelle. Reste juste à se montrer lucide aux abords de la zone de vérité adverse.
Un caillou dans la chaussure...
Si le destin a voulu que le compteur clubiste se débloque assez tôt face à Saint Louis, l’USBG, et bien avant contre le RSLAF de la Sierra Leone, l’équipe peut tout de même nourrir quelques regrets, du moins à Sousse face au champion sortant, là ou elle n’a été que l’ombre d’elle-même. Sans oublier la piètre prestation face à l’Espérance. Actuellement, le CA sort de sa dernière répétition générale face à Saint Louis avec des convictions renforcées. Cela se traduirait-il désormais par un sans-faute en championnat ? Les Clubistes croisent les doigts quoiqu’il faille se retrousser ses manches et ne pas y aller avec le dos de la cuillère. Un autre problème se pose avec acuité actuellement. Qui occupera la place de Nader Ghandri, victime d’une entorse ? Ahmed Khlil étant encore convalescent, c’est le revenant Wissem Ben Yahia, voire Dkhillali ou Ouedhrfi qui serait associé à l’inamovible Ghazi Ayadi en tant que seconde sentinelle. Un caillou dans la chaussure d’un coach clubiste qui devra choisir non seulement le maillon fort du moment; sans pour autant négliger l’aspect collectif global.
Par Jalel MESTIRI
Le culte de la performance a fait entrer brutalement le sportif dans un monde où les données, les informations, les connaissances scientifiques et techniques occupent quasi instantanément une place déterminante dans le choix des objectifs à atteindre.
Place aux affaires du terrain. Après l’orage d’une démission collective du bureau de Boujelel Boujelel, le ciel des Métlaouiens s’est éclairci l’espace d’une réunion tenue samedi par le gouverneur de Gafsa, Mondher Laâribi, avec le président du club.
Parti en Arabie Saoudite au club d’Al Fatah, l’ex-joueur du Club Africain, Abdelkader Oueslati, a marqué ses premiers buts (un doublé), à l’occasion de la 23e journée du championnat. Son équipe a battu Al Baten (3-2). Al Fatah reste toutefois onzième du classement général avec seulement 22 points, avec une seule longueur d’avance sur le premier relégable Al Khalij.
Comme prévu et attendu, l’ESS et l’ESR sont passées en finale du championnat au bout de deux matches. La réussite les a aidées vers la fin, car le CA et l’USM ont tenu bon mais souvent, les équipes qui jouent pour le titre ont quelque chose de plus. ESR-ESS, voilà une finale qui promet entre deux gros calibres du championnat. Ce sont les deux équipes les plus régulières, les mieux nanties (beaucoup d’investissements opérés surtout pour l’ESR) et les plus puissantes du championnat. Très difficile de donner un favori, bien que l’ESR parte avec l’avantage du terrain en cas de match d’appui. Cela devrait se jouer sur des détails comme d’habitude.
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Deux réunions auraient eu lieu entre le technicien franco-polonais et le président de la FTF, Wadii Al Jarii, afin de négocier une séparation à l’amiable. Sauf que le désormais ex-sélectionneur a refusé la proposition faite par la Fédération, à savoir lui octroyer trois salaires. Kasperczak exigerait d’être payé jusqu’au 30 juin 2018 et aurait même menacé de porter plainte !
S’il y a un atout qui leur a terriblement fait défaut depuis l’entame de la saison, c’est bel et bien le mental. La tête et les jambes : voilà une équation que ni Gérard Buscher ni Khaled Ben Sassi du reste n’ont réussi à mettre en place avec un effectif, certes, modeste, mais qui peut éviter la relégation.
La compétition africaine édition 2017 (la 27e du nombre), qui s’est achevée dimanche soir dans la liesse populaire, a sacré le Club Féminin de Carthage, vainqueur de Shams d’Egypte en finale sur le score de trois sets à deux.
Rien ne vaut un meilleur stimulant pour la suite de la compétition en ce qui concerne le play-out qu’une victoire qui a mis longtemps à être réalisée.
Malek Jaziri commence mal la saison de la terre battue. Après avoir perdu à Marrakech contre Chardy au premier tour, il récidive encore une fois en perdant au premier tour du tournoi Monte-Carlo (dotation élevée à 4.200.000 euros) contre un autre Français, Gilles Simon 6/2 et 6/2. Un match dominé par le Français du début jusqu’à la fin.
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