Ce Mondial a commencé à fournir les premiers éléments qui figureront sans doute dans le bilan de toutes les nations participantes : si les nations africaines, éliminées dès le premier tour, ont donné l’impression d’être parfaitement perfectibles, les Sud-Américains, réputés animateurs de premier ordre, ont quant à eux fourni une image plutôt décevante. Les Européens ont compris qu’il fallait gagner du temps et affûter, tout en remplissant le plus convenablement possible les exigences du Mondial
De Coupe du monde, la planète football est en fin de compte en train de vivre une… Coupe d’Europe bis. Pourtant les équipes européennes ont démarré en douceur. Certaines d’entre elles ont donné d’évidents signes de fatigue, de faiblesse qui ont réellement inquiété leurs plus chauds supporters.
Et c’est justement le champion du monde en titre qui inquiétait le plus. La puissante machine allemande, qui avait presque déroulé au dernier Mondial, était méconnaissable. Ses lignes si disciplinées, sûres d’elles, à la limite dominatrices, qui donnaient l’impression de réciter une leçon bien apprise, manquaient d’imagination et de ferveur. Ses principaux animateurs semblaient complètement déconnectés.
Les Allemands espéraient toujours mais ils furent en fin de compte poussés vers la sortie.
Une catastrophe nationale qui a mis surtout en exergue un profond ressentiment qui émergea soudain : c’est ainsi que les Brésiliens humiliés lors du dernier Mondial se sont lâchés : «L’Allemagne a échoué à la Coupe du monde (…). Et il est naturel que le Brésil éprouve un certain plaisir, un goût de vengeance», reconnaît le quotidien brésilien OGlobo, «hahahahahahahahahaahhaah», la chaîne Fox Sports Brasil se moque de la sortie de route prématurée de la «Mannschaft».
Les Anglais étaient plus perfides : en Angleterre, une grande majorité des tabloïds ont fait référence à la Seconde Guerre mondiale. Le Sun a choisi un mot allemand pour illustrer sa une : «Schadenfreude». Un terme, également repris en France par Jean-Luc Mélenchon, le leader du Parti de gauche, qui décrit le fait de se réjouir du malheur des autres. Plus sobre, le Daily Mail lance un «Auf wiedersehen !», au revoir en allemand, en estimant que «l’impensable [était] arrivé». En Argentine, autre rival historique de la Mannschaft, le journal Clarin souligne que «le mythe allemand est fini. Personne n’est intouchable ou imbattable».
«Kaputt historico»
C’est le titre en une du Mundo Deportivo, avec une photo du gardien allemand Manuel Neuer et de l’attaquant Thomas Müller, dépités. AS se contente d’un «Adieu l’Allemagne».
Et de rappeler qu’une telle sortie de route, dès le premier tour, n’était jamais arrivée au quadruple champion du monde.
Les Brésiliens ne savaient pas que cela allait être leur tour et leur presse comme celles de leurs principaux adversaires n’a pas été tendre, surtout que Hazard a éclipsé Neymar : «Quatre ans après le 7-1, l’humiliation a laissé place à la frustration», soulignait de son côté Globo, moins accablant. «Quel Diable», titrait d’ailleurs le journal sportif, une expression qui signifie «quel dommage» en portugais, un clin d’œil aux Diables Rouges belges.
Neymar moqué par les siens
Neymar a été pointé du doigt, désigné comme le premier responsable de la défaite des siens. Les critiques ont déjà fusé dans la presse internationale. Elles égratignent le Parisien.
Mais ce Mondial a commencé à fournir les premiers éléments qui figureront sans doute dans le bilan de toutes les nations participantes : si les nations africaines, éliminées dès le premier tour, ont donné l’impression d’être parfaitement perfectibles, une fois qu’elles auraient adopté une meilleure organisation et une rigueur de gestion qui tarde à s’instaurer, les Sud-Américains, réputés animateurs de premier ordre, ont quant à eux fourni une image plutôt décevante : l’actuelle génération est soit dépassée, soit complètement hors du coup. Même les grandes vedettes ont raté ce Mondial russe pour plusieurs raisons. A notre sens, le principal tient en ce rythme effréné auquel ils sont soumis eu sein de leurs clubs respectifs. Ils n’ont pas pu récupérer et le peu d’espace qu’on leur laissait, le soutien qu’on leur portait étaient soit insuffisants, soit mal appuyés.
Les équipes européennes quant à elles, ont compris dès le début qu’elles allaient souffrir à l’ouverture des débats. A voir les premiers matchs de l’équipe de France et les deux derniers livrés, avec une remarquable aisance, on conviendrait que quelque chose s’était passé.
Les séquelles du rythme infernal des Anglais, des Allemands, de la majorité des joueurs opérant en Espagne, en Allemagne ou en Angleterre étaient visibles sur le terrain. Il fallait gagner du temps et affûter, tout en remplissant le plus convenablement possible les exigences du Mondial.
Il faudrait quand même rappeler que les joueurs de ces trois pays, surtout, avaient près de soixante matchs dans les jambes. Infernal ! Certains entraîneurs ont réussi leur turnover pour permettre à leurs joueurs de récupérer. C’est le cas de l’équipe de France qui possédait des doublures de bonne qualité. Des Anglais et des Belges dont les équipes étaient très jeunes. Ce n’était pas le cas de l’Allemagne dont l’actuelle génération est plutôt de valeur moyenne et dont le championnat n’est pas aussi relevé que ceux de ses voisins.
Toujours plus
A en croire les dernières confidences du président de la Fifa, on s’achemine vers de nouvelles compétitions internationales. Le football, générateur de fonds à profusion, ne regarde pas aux conséquences que subissent les joueurs. Le visage de Messi livide, regard hagard, les épaules basses, explique en partie ce que vivent ces vedettes desquelles on exige toujours plus.
Les équipes qui animeront le prochain Mondial tiendront compte de ce facteur et feront tout pour adapter leurs calendriers. Quant aux nations sud-américaines, elles agiront pour mettre un terme à leur naïveté, tout en se cherchant des joueurs de combat, car les « vedettes » sont de plus en plus ciblées et leur comportement agit négativement sur le collectif de l’équipe.
Les techniciens, les vrais, et non pas ceux qui ont eux-mêmes avoué qu’ils avaient appris, beaucoup appris en faisant des… commentaires pour la télévision ou en lisant… France football, disséqueront dans une semaine ce Mondial, pardon cette Coupe d’Europe !
Par Jalel Mestiri
Imaginons la scène, on ouvre une boîte à surprises et on glisse dans un monde parallèle où on a plus de chance que n’importe qui. La boîte continue de s’ouvrir, révélant des joueurs de légende qui éclipsent tous les autres. Mais rien ne nous prépare à ce qu’on allait voir en continuant d’ouvrir. Et en l’espace de cinq minutes, on a la meilleure équipe ayant jamais existé.
Retenir la leçon du Mondial et apporter les correctifs qui s’imposent. Le Team Tunisie a du pain sur la planche.
Le bilan de la participation tunisienne au Mondial est de toute évidence mitigé pour ne pas dire insuffisant. La victoire face au modeste Panama ne masquera guère les défaillances constatées, sachant que les Aigles de Carthage ont raté le coche avec deux défaites face à l’Angleterre (2-1) et la Belgique (5-2).
La sélection de Jacob Antonio se rend en Italie pour entamer un nouveau cycle de travail.
C’est aujourd’hui, à deux mois du coup d’envoi du championnat du monde, que commencent les préparatifs de l’équipe de Tunisie en vue de cette échéance quadriennale de renommée. Un nouveau et long cycle de travail s’ouvre une semaine après la participation en demi-teinte aux Jeux méditerranéens de Tarragona.
Dans la perspective de l’édition 2030 du Mondial, le patron du bureau fédéral tend la main à ses voisins maghrébins.
Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie candidats ensemble pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 ? Plus les jours passent et plus cette idée fait son chemin.
Cela aura été poussif. Très poussif, même. Dans un match où les occasions n’ont pas été ramassées à la pelle, la décision s’est faite au mental. Et au bout de la fatigue, de la prolongation et des tirs au but, ce sont les Croates qui sont parvenus à arracher une place en demi-finales.
Vingt-huit ans après, la nation fondatrice du sport-roi fonce de nouveau au dernier carré du Mondial
Vingt-huit ans que le Royaume Uni attendait cela !
Face à la Suède, l’Angleterre a de nouveau fait parler sa science sur corner pour ouvrir la marque par l’intermédiaire de son défenseur central Harry Maguire. Le quatrième but des Three Lions sur corner depuis le début de la Coupe du monde. Tout sauf un hasard.
A la centième minute de jeu, Vida pensait envoyer la Croatie en demies. Mais non, il a fallu qu’elle craque encore une fois pour s’infliger une nouvelle séance de tirs au but !
Mais plutôt que de juger le masochisme des hommes au damier, il serait temps de saluer leur faculté à s’extirper de ces situations.
Ce qui n’était plus le cas depuis vingt ans.
Après l’épisode Mats Hummels en quarts de finale de Coupe du monde 2014, Raphaël Varane tient sa revanche et a envoyé toutes les idées reçues sur sa fébrilité en équipe de France au fond des filets de Muslera. Alors, c’est qui le patron ?
La Russie est une équipe sans génie, mais avec une bonne dose de tripes, de sang et de sueur à offrir à ses fans. Un cœur gros comme ça, qui lui a permis de renverser l’Espagne et a été à deux doigts d’en faire de même avec la Croatie !
Scruté plus qu’attentivement pendant tout le Mondial, Neymar est donc finalement arrivé au bout du chemin en quarts de finale. Une déception sportive qui l’empêche de faire taire ses détracteurs, particulièrement actifs, à tort ou à raison, pendant toute la compétition.
Le ministère des Sports invite la FTF à lui remettre un rapport administratif et financier détaillé sur la participation de la Tunisie au Mondial russe.
La ministre des Affaires de la Jeunesse et des Sports, Majdouline Cherni, a récemment assuré que son département a adressé une correspondance à la Fédération tunisienne de football (FTF) l’invitant à lui remettre un rapport administratif, financier et technique détaillé sur la participation de la sélection tunisienne à la Coupe du monde en Russie 2018.
Un programme exhaustif pour l’occasion.
Fondé le 12 juillet 1928, le CAB fête cette année son 90e anniversaire. Un anniversaire plein d’histoire, de légendes et de souvenirs… Il s’agit, selon les organisateurs de ce rendez-vous historique, de rendre hommage à tous ceux qui ont servi les intérêts du club nordiste, symbole de toute une ville, de toute une région depuis la lutte pour la libération nationale à nos jours.
Le nouveau timonier clubiste a, par le passé, veillé sur les destinées du Standard de Liège, Le Cercle de Bruges, Charlton, Blackpool et le FC Metz.
C’est fait. Le Club Africain tient son nouvel entraîneur.
Après Maher Hannachi et Karim Aouadhi, l’Etoile Sportive du Sahel veut s’attacher les services d’un autre joueur du Club Sportif Sfaxien. La formation étoilée a présenté une offre à son homologue sfaxienne concernant son jeune joueur Houssem Habbassi.
Au cours d’une cérémonie tenue à l’ambassade de Tunisie à Moscou, l’ambassadeur Mohamed Ali Chihi a décerné une attestation de considération au public tunisien pour les grands efforts déployés pour faire connaître la Tunisie comme destination et ce au cours de l’actuelle Coupe du monde de football Russie 2018.
L’Etoile tient enfin son nouveau directeur sportif en la personne de l’enfant du club, Hakim Brahem, qui en est à sa seconde expérience à ce poste.
Krol a du pain sur la planche pour reconstituer un onze compétitif en prévision des dures échéances qui l’attendent.
Les «Noir et Blanc» reprennent aujourd’hui les entraînements après un repos salvateur de deux jours, suite au stage fermé qu’ils avaient effectué au Complexe sportif et thermal de Hammam-Bourguiba, au cours duquel ils ont été astreints à une préparation spécifique pour la nouvelle saison, ponctuée par trois matches-tests.
…souligne Skander Hachicha, après la bonne prestation de nos représentants aux Jeux méditerranéens
«Le judo est forcément un sport qui ne cesse de donner des satisfactions. En effet, lors des Jeux méditerranéens de Tarragona, la sélection tunisienne a réussi à glaner six médailles (1 or, 3 argent et 2 bronze).
Changement de cap au TCASMarsa : le nouveau comité directeur a décidé de lancer la première édition d’un tournoi «Future» messieurs sous le nom de l’Open de La Marsa. Après des années où le club banlieusard organisait un tournoi dames, il change de direction et lance la nouvelle idée. Un tournoi messieurs sur terre battue avec une dotation de 25.000 dollars qui devra se dérouler du 27 août au 2 septembre, l’idée promet d’autant que la participation tunisienne sera de qualité.
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