Le résultat est bon à prendre, même si les «Sang et Or» n’ont retrouvé leur jeu qu’après avoir été menés au score.
Les choses ont-elles changé à l’Espérance ? Tout laisse le croire. Il y a en effet des indices qui ne trompent pas pour ses débuts en Ligue africaine des champions, l’équipe de Bab Souika a été menée au score par les Ougandais de Kampala City (2 buts à zéro) avant de renverser la vapeur, puis de gagner (3-2). Le même scénario s’est reproduit avant-hier contre les Egyptiens d’Al Ittihad d’Alexandrie, quand les «Sang et Or» furent de nouveau menés au score avant d’égaliser par Bilel Mejri. Dans les deux cas de figure, ce n’est pas dans les habitudes de l’Espérance d’être dominée et de courir derrière le résultat. D’habitude, ce sont les «Sang et Or» qui exercent leur pressing habituel jusqu’à parvenir à marquer et gérer dans un second temps la suite des débats à leur guise. Si la manière d’aborder les rencontres a changé, la force de caractère des joueurs est toujours la même. Ils se battent jusqu’aux dernières secondes pour essayer d’avoir le dernier mot. Contre Ittihad Alexandrie, les «Sang et Or» auraient pu avoir le dernier mot et réaliser le hold-up parfait en fin de match.
Trop de prudence
Il a manqué cette dernière touche qui fait la différence. Il faut avouer que les changements opérés par Khaled Ben Yahia ont été tardifs, notamment ceux de Moncer et Besseghaïer, qui ont remplacé Chaâlali et Khénissi. Par contre, le remplacement de Jouini par Bilel Mejri est venu au bon moment. Avec Khénissi qui tarde à revenir en forme après sa blessure qui l’a, entre autres, privé du Mondial de Russie, et Jouini, l’Espérance manquait de mordant en attaque et de profondeur surtout. L’entrée de Mejri a fait beaucoup de bien à l’équipe. Autant Mejri s’implique dans le jeu et essaye de donner le meilleur de lui-même, autant Jouini stagne et déçoit. Voilà un joueur qui n’arrive pas à décoller et qui n’a pas progressé même lors de son passage en Espagne dans les rangs de Tenerife. Jouini donne l’impression de ne pas avoir confiance en ses moyens. Il ne pèse pas sur la défense adverse. Nous n’irons pas jusqu’à dire que le joueur en question est un handicap pour son équipe, mais son remplacement était justifié.
D’un autre côté, les «Sang et Or» ont péché par une prudence injustifiée. L’Espérance s’est beaucoup méfiée de son adversaire. Pourtant, Ittihad Alexandrie n’a pas l’envergure d’Al Ahly et d’Ezzamalek. Les Espérantistes ont pratiquement passé les trois-quarts du match à balbutier sans se créer une occasion de but digne de ce nom. Les joueurs de Khaled Ben Yahia n’ont commencé à jouer sur leur valeur qu’après l’ouverture du score par les Egyptiens. En somme, ce match nul est bon à prendre, même si le rendement ne fut pas totalement satisfaisant.
Dans ce genre de confrontation, c’est le résultat qui compte. L’Espérance n’est sans doute pas rentrée bredouille d’Alexandrie et garde ses chances de qualification intactes aux huitièmes de finale de l’épreuve. A condition bien entendu de changer la physionomie de son équipe au match retour. Nous n’avons pas compris par exemple pourquoi Chaâlali a été aligné sur le flanc gauche de l’attaque. Il a été pratiquement sacrifié parce que Khaled Ben Yahia a dévoilé ses plans en préférant le tandem Coulibaly et Kom à la récupération.
Le 2 septembre à Radès, certaines choses devront changer pour permettre à l’équipe d’assurer son passage au prochain tour.
Par Walid NALOUTI
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