Face au CSS et au Raja, les mêmes défaillances ont été constatées. Il est temps de réagir
Le recrutement d’un entraîneur, le timing de son remplacement, le choix de son remplaçant et les recrutements effectués aux mercatos d’été et d’hiver sont autant de facteurs de réussite ou d’échec.
Bref, l’instabilité technique ne peut être que nuisible car elle dénonce l’absence d’une stratégie de travail sur le long et le moyen terme. Un club sans projet sportif ne peut pas aller loin et passe le plus souvent à côté même s’il est parfois près du but.
C’est le cas de l’Etoile Sportive du Sahel qui a vu défiler plusieurs entraîneurs depuis le début de la saison. Le résultat est là, éloquent, avec deux défaites consécutives respectivement face au CSS en coupe de la CAF et face au Raja en coupe arabe. Heureusement que les Etoilés ont marqué deux buts au match aller et que les Marocains ont été maladroits au match retour à Sousse. Certes, les protégés de Lemerre ont assuré leur qualification en demi-finale de la Coupe arabe des clubs champions, mais ils ont joué avec le feu tout au long de cette rencontre.
Beaucoup de choses sont à revoir et Lemerre devra être plus vigilant dans ses choix et aussi dans ses stratégies tactiques.
Pour le deuxième match d’affilée, l’ESS perd à domicile  un match important, et avec un objectif escompté, qui a mis a nu les défaillances technico-tactiques de Lemerre. Les matches se suivent et se ressemblent pour Lemerre et son staff. Face au Raja, l’ensemble étoilé parut déséquilibré, la paire Aouadhi-Baâyou    passant par une mauvaise période avec beaucoup de lenteur et une condition physique pas au point, Chikhaoui lui aussi   n’a pas été rayonnant. Beaucoup de passes ratées, jeu individuel et blessures récurrentes : tous ces facteurs négatifs ont pesé lourd sur son rendement et de l’équipe. Ces mêmes défaillances ont été constatées face au CSS et n’est pas été corrigées face au Raja. La défense étoilée a été passive devant le trio marocain Hafidi-Rehimi et Yajour. Le Raja a failli  éliminer l’ESS à Sousse même. Lemerre donne l’impression de dégager une certaine fébrilité lors des grands rendez-vous qui s’est répercutée négativement sur la prestation collective de son équipe au point de ne pas réussir ses changements en cours de match. C’est ainsi qu’il fit entrer Brigui à la place de Chikhaoui, incapable de terminer son match. Il faut aussi remarquer que Brigui n’est pas un joueur déterminant.
Il a été lancé sur le côté gauche: pour quel rôle? Il a eu l’opportunité de marquer; mais il l’a ratée inexplicablement. C’est un petit joueur dans une grande équipe. A part le match face au ST, au CA, et au Raja à Rabat, Lemerre a profité de  circonstances favorables pour gagner, mais le coach français a perdu les deux importants rendez-vous en coupe de la CAF et en coupe arabe en dépit de la qualification.

Larbi : un attaquant qui ne marque pas !
Menés par un but à zéro, on a cru que les Etoilés allaient se lancer en attaque pour égaliser. Rien n’en fut, on a vu un ensemble étoilé recroquevillé en défense pour gérer son avance d’un but. Profitant de cette tactique suicidaire, les Marocains ont dominé outrageusement cette seconde période dans le but de marquer un deuxième but. Mais la défense étoilée, Bdiri, et les maladresses de Yajour ont sauvé l’Etoile dans ce match mal préparé par Lemerre et sa bande.
L’on se demande où sont les nouveaux joueurs ? Pourquoi ne sont-ils pas titularisés ?
Mais le mystère  reste la présence de l’Algérien Laribi à la pointe de l’attaque étoilée. Aucune présence, pas de jeu de tête, aucun tir en cinq matches joués et zéro but marqué. Où sont donc  les Hadj Hassen, Bienvenu et Gonzales?
La formation étoilée a peiné face au Raja et au CSS  mieux préparés tactiquement, rendant chaque fois une copie footballistique mitigée et peu convaincante. Pis encore et sans verser dans un pessimisme déplacé, l’équipe étoilée a été figée, mal inspirée et physiquement à plat face au  Raja qui a bien négocié son match retour.

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