Ligue des champions | EST-Al Ahly à Radès (à 17h00) : Comme on se retrouve !

Marquer des buts et ne pas en encaisser, tel sera l’objectif principal de l’Espérance tout à l’heure contre Al Ahly. Ce sera très dur, mais guère impossible. La finale 2018 est dans les mémoires.

Les férus de football en Tunisie viennent de vivre une certaine déception après le visage pâle affiché par le onze national lors de son dernier stage, en particulier devant l’Algérie (0-2).

C’est pourquoi un grand espoir les habite à l’occasion de la demi-finale entre l’Espérance et Al Ahly d’Egypte afin de retrouver le sourire et de renouveler leur confiance en le football tunisien et en ses représentants. C’est que le prestige de la Ligue des champions aura toujours une notable signification à leurs yeux et particulièrement à ceux des supporters du doyen des clubs tunisiens.

Aujourd’hui donc, l’Espérance retrouvera Al Ahly pour le compte de la demi-finale aller qui aura lieu tout à l’heure au stade de Radès. Un duel qui accaparera l’attention des amoureux du ballon rond dans tout le monde arabe.

Bras-de-fer musclé

Dans cette édition de la plus importante compétition continentale, Al Ahly aspire à glaner sa dixième consécration, alors que l’Espérance cherchera à remporter sa cinquième couronne pour réjoindre, au deuxième rang de la hiérarchie, Ezzamalek et TP Mazembé qui détiennent cinq titres chacun.

L’enjeu en vaut la chandelle et le bras-de-fer s’annonce très musclé entre les deux meilleures équipes africaines du moment.

Le fait marquant de cette nouvelle double confrontation c’est qu’elle se déroulera en présence du public des deux équipes.

Aujourd’hui, cinq mille supporters espérantistes vont être autorisés à assister au match, alors qu’au Caire, on parle déjà de plus de quinze mille Ahlaouis qui soutiendront leur équipe à cor et à cri.

C’est dire l’importance et l’engouement qu’engendre ce genre de duel des titans que tout le monde s’impatiente de voir.

La dernière confrontation entre les deux géants d’Afrique remonte à l’historique finale de 2018 remportée haut la main par l’Espérance (1-3 et 3-0).

L’esprit de revanche se trouve, du coup, dans le camp égyptien, dont les joueurs veulent laver «l’affront» par un éclatant succès permettant d’atteindre la finale.

Et Badri ?

Le staff technique de l’Espérance a pris tout son temps pour préparer l’équipe comme il se doit pour ce défi au cours de la trêve de trois semaines réservée à l’équipe nationale.

Cette préparation, qui a touché à tous les chapitres, a été peaufinée à Tabarka loin de la capitale.

Désormais, aucun alibi ne pourra être invoqué par Mouïne Chaâbani, dont la troupe se trouve à court d’inspiration depuis plusieurs mois malgré l’octroi du titre de championnat local. Cependant, Chaâbani peut compter sur les services de tous ses cadres dans cette rencontre décisive à l’exception, peut-être, d’Anis Badri. Ce dernier a brillé par son absence au cours de cette semaine pour des raisons de santé. Sa probable  absence pourrait être un coup dur pour l’Espérance qui se trouve appelée à faire le jeu et à marquer des buts.

Mais au cas où son absence sera confirmée, trois noms sont candidats à le remplacer : Farouk Mimouni, William Tougui et Alaâ Marzouki.

L’essentiel, dans ce duel, serait de ne pas  encaisser le moindre but à Radès, afin de préserver intactes toutes les chances de qualification en finale. Bon vent !

Laisser un commentaire