Ligue des champions ce soir (à 22h00) finale retour : EST- WAC : Faites-nous vibrer !

Ce soir dans une veillée ramadanesque pas comme les autres, on connaîtra vers le coup de minuit, le nom de l’heureux élu qui s’adjugera le sacre africain de la Ligue des champions.
Le stade de Radès qui sera le théâtre de cet événement tant attendu sera sûrement pris d’assaut par les supporters «sang et or» qui ont tous acheté leurs billets d’accès dès les premières heures de l’ouverture des guichets de vente. C’était une vraie frénésie à la hauteur de cette apothéose qui réunira l’Espérance Sportive de Tunis et le Widad Casablanca dans le cadre de la finale retour qui se jouera une semaine après celle de l’aller qui a eu lieu vendredi dernier à Rabat et qui s’était terminée sur le score d’un but partout.
A l’occasion de cette soirée, les supporters du doyen des clubs tunisiens ainsi que tous les Tunisiens s’attendent à une issue heureuse pour le football tunisien et pour son porte-drapeau «sang et or». Tout le monde ne rêve que du quatrième sacre espérantiste et le deuxième d’affilée après celui remporté il y a six mois aux dépens d’Al Ahly au même stade de Radès (3-0). Nous voulons tous que l’Espérance nous fasse vibrer de joie et nous offre un moment de bonheur dans cette période morose de l’histoire de notre pays.

La manière, vivement souhaitée
La mission de l’Espérance dans cette ultime étape de la compétition ne sera certes pas facile eu égard à l’ambiance de derby maghrébin qui caractérisera la rencontre. Mais en toute logique, l’Espérance affrontera son adversaire avec l’avantage des pronostics. Tout plaide donc en faveur d’une supériorité à confirmer par l’EST après son grand match de Rabat et au vu des circonstances du duel de tout à l’heure.
En plus de l’apport du public qui donnera des ailes à l’équipe de Bab Souika, il y a aussi (et surtout) le mental de fer qui habite ses joueurs. Ces derniers veulent prouver qu’ils sont les meilleurs en Afrique et que leur notoriété n’a jamais été surfaite.
C’est pourquoi l’on s’attend à ce que les coéquipiers de Saâd Bguir allieront succès et manière face à l’adversaire marocain qui n’est pas dans ses meilleures conditions ces derniers temps. Lequel adversaire aurait pu être battu chez lui vendredi dernier après la jolie prestation au goût d’inachevé de l’Espérance. Mais aujourd’hui, devant des gradins pleins à craquer, l’Espérance sera transcendée et pleine de détermination et d’inspiration.
Les «Sang et Or» veulent même cueillir à froid leur interlocuteur afin de se faciliter la tâche pour le reste de la partie.

Vocation offensive
Pour ce faire, il n’y a pas trente-six mille formules. Il faudra faire le jeu et imposer son style. Et l’Espérance aura tous les moyens pour matérialiser son dessein.
En présence de Saâd Bguir, Anice Badri, les deux héros de la précédente finale et avec la grande collaboration des deux fers de lance, Youssef Blaïli et Yassine Khénissi, rien ne semble pouvoir arrêter le turbo offensif de l’Espérance. C’est du moins ce à quoi on peut s’attendre. Même les deux pivots, Kom et Coulibaly, ne vont pas se contenter d’assurer une bonne couverture défensive. Ils nous ont toujours habitués à se ruer généreusement en attaque et à marquer des buts décisifs comme ce fut le cas à Rabat pour Coulibaly. La prédilection offensive de l’Espérance a beaucoup de raisons d’être au rendez-vous, notamment avec l’absence des pièces maîtresses marocaines de l’entrejeu et de la défense Brahim Nakache et Achref Dari. Ces deux remparts seront difficiles à remplacer dans le jeu défensif et de couverture du WAC.

Jéridi et Yaâcoubi d’entrée
Côté défense, l’absence de Chamseddine Dhaouadi, suspendu pour somme de deux avertissements, sera remédiée par la titularisation de Mohamed Ali Yaâcoubi, un axial qui a fait ses preuves grâce à sa grande expérience. Rami Jeridi, de son côté, apportera, lui aussi, son expérience et son métier après la suspension de Moez Ben Cherifia. Comme on peut le constater, malgré les quelques absences de marque, l’Espérance peut toujours présenter un onze qui sème la terreur auprès de l’adversaire.

Amor BACCAR

Un commentaire

  1. Kerim

    31/05/2019 à 17:23

    dommage… je n’ai pas vu de débats d’analyses et d’opinions sur le match, uniquement des influences. Pourtant, loin d’être rassuré pour ce match.

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