3e édition de la foire du livre tunisien à la Cité de la Culture: La fête du livre tunisien 

Ce rendez-vous incontournable autour du livre tunisien ne cesse de drainer de jour en jour un public féru de lecture dans le hall immense de la Cité de la culture où éditeurs, écrivains tunisiens, nouvelles parutions, signatures de livres nouveaux et anciens et ouvrages divers pour la plupart tunisiens, attirent dans un contexte sanitaire critique.


Cette 3e édition de la Foire du livre tunisien s’étalera jusqu’au 27 juin courant, le temps d’accueillir un nombre considérable de visiteurs sur place. Stands et tables installés, éditeurs et éditrices accueillants, l’ambiance globale de ce rendez-vous littéraire reste attrayante, avec l’espoir que cette foire parviendra à conquérir totalement son public.

Dirigé par Mahmoud El May, l’ouverture de l’édition s’est déroulée en présence de Youssef Ben Brahim, directeur de cabinet du ministre des Affaires culturelles, de Chedly Bouallègue, gouverneur de Tunis, et de Souad Abderrahim (maire de la Ville de Tunis), ainsi que de quelques représentants de l’Union des éditeurs tunisiens et de l’Union des écrivains tunisiens.  L’édition met en valeur le travail de l’artiste calligraphe Nja Mahdaoui et rend un hommage posthume à l’un des intellectuels les plus célèbres en Tunisie « Hichem Djaiet », décédé le 1er juin courant.

Dans le stand des éditions Arabesques, l’écrivain François G. Bussac accueille des lecteurs enfants accompagnés de leurs parents, et en présence de Moncef Chebbi, fondateur et directeur des éditions. L’écrivain, résidant en Tunisie depuis presque 20 ans, a publié plus de 25 livres : romans, fictions, nouvelles diverses, chroniques, et livres pour enfants. Il s’apprête à rentrer définitivement en France et nous l’avons rencontré au gré du hasard dans le cadre de cet événement. Il aurait des chuchotis à transmettre à ses lecteurs.

 

«A l’invitation de mon éditeur, M. Moncef Chebbi, j’étais déjà venu souvent ici. Faute de Foire internationale du Kram, on a ce petit Salon national très utile et indispensable. J’ai édité une quinzaine d’ouvrages aux éditions Arabesques. Je suis, en premier, nouvelliste. Le premier est « Tunis-Cap –TGM », publié il y a plus de 10 ans. En Tunisie, j’ai écrit aussi « Aigre & douce » plus récemment, qui critique les mauvais aspects de notre chère Tunisie et met en valeur ses bons côtés. Un ouvrage qui dénonce les articles liberticides toujours de mise en Tunisie : articles 52, 230, 236. Un écrivain ne donne pas de leçons, mais relate des faits et en mettant en scène des personnes. Des histoires extraites de faits réels, parfois fictives, mais qui se lisent d’une seule traite, ont été échafaudées autour. En Tunisie, dans quelques établissements, il y a des profs de théâtre, qui sont compétents en arabe et actifs, mais il y’en a un peu moins en français. J’ai donc publié des nouvelles pour enfants faciles à lire, comme : « Le chat de Sidi Bou Saïd », « La légende de Loussif », « La petite souris qui a trois maris », et « Le petit olivier du lycée Carnot ». La dernière en date est « L’affaire du Harlem Shake ». J’en ai fait un audiobook. Je reste disponible sur ma chaîne Youtube « François G.Bussac ». Trois autres ouvrages vont paraître autour des « citations de mon grand- père — Eclats de Sagesse », le 2e est « Le miracle de Mamati », ma lettre d’au revoir à la Tunisie, et un ouvrage qui sera publié par Raouf Medelgi, universitaire tunisien, qui traitera de mon œuvre et qui sera publié l’année prochaine».

Copyright Photo : Arabesques Editions 

 

Laisser un commentaire