Point de vue | Et la suite pour le CSChebba ?

Point de vue

On a pensé que l’épilogue du cas CSChebba est venu avec le verdict favorable du TAS ( même si lourd dans sa formulation et qui n’est pas si clair que cela, à l’image de ce que produit le TAS), mais apparemment la vue est encore floue à ce sujet. Plus de trois semaines que la sentence est tombée, et nous voilà devant la case départ. Le TAS a annulé clairement le gel de l’activité du CSChebba et a demandé au bureau fédéral de rectifier le tir. Sauf que du côté fédéral, c’est le silence des ténèbres. On s’est tu, surtout les avocats qui défendaient jour et nuit la position de la FTF mais qui, après l’échec cuisant, ont disparu. Rien de concret : une sorte de stand-by où l’on ne comprend plus rien. Il fallait provoquer une assemblée générale pour faire revenir le club de Chebba et en finir avec ce cas harassant et inutile. Mais rien de cela, trois semaines où l’on n’a rien fait sauf renvoyer l’après sentence du TAS aux calendes grecques. On ne sait pas encore comment on va gérer le retour de Chebba avec 15 clubs maintenant en Ligue 1. On ne sait pas s’il va y avoir des barrages ou non. Des clubs comme le ST, la JSK et certains autres de L2 ne savent pas encore s’ils sont concernés ou pas par cette place qui reste en jeu. Tout cela dans un silence coupable du bureau fédéral qui n’a pas digéré sans doute son échec auprès du TAS. Et si on se souvient que la saison devra commencer le 17 août (sauf évolution sérieuse du Covid qui reporterait le coup d’envoi), on se demande comment peut-on être encore dans le flou presque un mois et demi ? Quelque chose est suspicieuse dans cette attitude de la FTF. Entre-temps, le CSChebba a saisi le TAS pour gagner du temps et casser la décision du 30 décembre relative au gel d’adhésion du club à la FTF. C’est tout simplement très frustrant d’en arriver là. Le TAS a tranché, et il fallait s’aligner et non continuer de chercher des échappatoires. Toute une affaire gérée avec les émotions et la haine, et non avec la raison et le bon sens. Et cette fois, la FTF en assume la pleine responsabilité après l’intervention du TAS. Qu’est-ce qu’on attend encore pour enterrer cette triste affaire ?

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