Le projet «Tourism Up» vise à impliquer différentes parties prenantes et à fournir à la main-d’œuvre ciblée des  compétences et des conseils nécessaires pour améliorer le secteur du tourisme dans les gouvernorats de Tozeur et Kebili.

Dans ce contexte, Nessim Ben Moussa, directeur du projet «Tourism Up», a révélé que le programme soutiendra environ 200 professionnels dans huit hôtels et maisons d’hôtes avec un ensemble de formations et d’activités ciblées, visant à renforcer le service client et les outils d’évaluation pour répondre aux besoins des clients locaux et internationaux, à travers deux objectifs principaux : le premier consiste à renforcer les capacités du personnel et des gestionnaires des hôtels et maisons d’hôtes afin de professionnaliser le tourisme dans les gouvernorats de Tozeur et Kebili.

Le second est de mettre en œuvre une stratégie de communication et de marketing pour aider les hôtels et les maisons d’hôtes à mieux répondre aux besoins et aux commentaires des clients via une plateforme numérique dédiée.

Assurer le saut qualitatif

Le tourisme saharien, dont l’initiative de sa promotion revient au mois de novembre 1987, est  un gisement très peu exploité. D’où la nécessité et lancer des produits innovants destinés en priorité au marché européen. Nessim Ben Moussa, a souligné également que les régions sahariennes pourraient trouver, dans le tourisme saharien, une solution à leurs problèmes économiques tout en préservant leur patrimoine culturel et naturel.  Le tourisme saharien attire chaque année plus de 250.000 touristes durant toute l’année.

La région du sud saharien représente une destination unique en son genre grâce à la multitude de ses produits, ce qui permet à la Tunisie d’avoir un avantage de taille par rapport à la concurrence.   Pour promouvoir ce genre de tourisme, il est nécessaire de mettre en place une batterie d’encouragements et de fournir aux conseils régionaux et municipaux les moyens nécessaires afin d’améliorer l’environnement dans les différents circuits touristiques et de valoriser et protéger les sites archéologiques en collaboration avec le ministère de la Culture.

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