Archivart a, pour la 2e fois, montré son soutien aux artistes peintres et plasticiens, lors de sa seconde exposition organisée en collaboration avec la Fondation de Tunisie pour le développement. Une panoplie d’artistes tunisiens ont exposé leurs œuvres dans l’enceinte d’une étreinte spatiale méconnue, appartenant à la fondation.
Archivart a organisé une immersion totale dans “L’étreinte”, thème adéquat avec le lieu et le contenu de la seconde exposition physique d’Archivart, première galerie numérique qui archive et promeut l’art contemporain en Tunisie. Pendant une semaine, visiteurs curieux et personnes lambda ont afflué sur place, désireux de découvrir et l’espace et les artistes participants. La scénographie de l’exposition a été assurée par Dorrine Nasri et Faycel Karray, avec la commissaire d’exposition Wafa Gabsi. Le résultat final était à la hauteur des attentes : la découverte d’installations artistiques, sonores, et de visuels inédits ont donné un souffle nouveau.
19 artistes tunisiens se sont réunis pour produire des œuvres et faire aboutir cette exposition, résultat éminent de ces plusieurs semaines d’accompagnement et de production artistique, finalement présenté au siège de la Fondation Tunisie pour le développement au Lac 3, plus précisément.
Photographies, peintures, performance, installation, mapping, musique… l’expérience fut nouvelle, interactive et attractive grâce au travail d’Ahmed Benjemy, Ahmed Zelfani, Bechir Boussandel, Camille Pradon, Faycel Mejri, Ferid Sanaa, Hind Megdiche, Kais Ben Farhat, Khadija Djait, Mohamed Amine Inoubli, Othman Taleb, Safa Atyaoui, Sonia Ben Slimen, Soufia Ben Said, Skander Khlif, Nada Chahed, Oussama Ben Sassi, Zayneb Henchiri et Zied Ben Romdhane.
Arrêt sur installation
Ferid Sanaa a conçu une installation d’art In-situ celle de «deux corps vides», qui interpelle à l’entrée de l’exposition. Une manière de rappeler ce qu’ est un «corps vide», selon l’artiste. Deux tables sont visibles, et deux corps y sont attablés. Le visiteur peut s’asseoir face à eux. Dans la première sculpture, un corps est transpercé par des effets lumineux : des effets qui donnent une dimension autre à l’œuvre et la rend visuelle et scénarisée. Une installation bercée par la musique d’Ahmed Benjemy et qui fait écho dans tout l’espace. Un scénario visuel interroge la vie: les énergies, la métamorphose, l’effet du temps, le rapport au corps et au cœur…
La 2e sculpture, en revanche, se présente comme aléatoire, visuelle, abstraite, sans scénario. Le visiteur se trouve être davantage dans la contemplation face au 2e corps : l’approche change contrairement à la première partie de l’installation qui symbolise davantage l’immersion. La seconde partie est, en effet, plus figée.
Une interprétation immersive et passionnante évoquée par son artiste et médiateur culturel Ferid Sanaa, qui a fait carrière au Canada et ayant déjà exposé en Tunisie : Ferid Sanaa souligne qu’une fois présent sur place : «On se sent comme interconnectés avec toutes les pièces qui sont ici, et titillés au niveau de l’ouïe, de la vue… des sens », et l’endroit a garanti ce résultat.
L’exposition a été réalisée avec des partenaires-clés, comme la Fondation Tunisie pour le développement, Vermeg, Excellencia, Tunisie Télécom, Attijari Bank, Institut Goethe de Tunis, El space Social Innovation Hub et Echos Electrik et qui a déjà pris fin.