Troisième entraîneur à la tête des «Jaune et Noir» pour la saison sportive 2021/2022 qui n’a pas encore commencé. Du jamais vu dans l’histoire d’une USBG au cœur d’une tempête assez prématurée.
On l’avait prédit et dit dans ces mêmes colonnes. Le coach Kamel Zaîem ne doit pas s’attendre à ce qu’on déroule devant lui le tapis rouge à Ben Guerdane, qu’on l’accueille à bras ouverts et qu’on lui accorde du temps pour s’imposer comme coach de toute la saison. Moins de deux semaines après l’entame d’une tâche difficile pour lui avec un club qui caresse de grandes ambitions, il vient d’être remercié sans remords ni regrets. Avant lui, l’entraîneur Ridha Jeddi a connu le même sort. Kamel Zaîem, appelé en urgence pour remettre sur les rails une équipe mal en point et redresser la barre avant le rendez-vous du 16 octobre avec le RS Berkane pour le compte du 2e tour préliminaire de la Coupe de la CAF, a pleinement échoué à convaincre qu’il est l’homme qu’il faut pour une mission express. Le petit tournoi organisé à la mémoire du regretté Lotfi Sebti l’a confirmé. Un piètre visage de ses protégés et zéro victoire en 3 matches devant l’AS Soliman, l’équipe nationale olympique et l’UST qui s’est octroyé cette coupe symbolique. Le feu qui était à l’orange à la venue de Kamel Zaîem est passé carrément au rouge. A quinze jours du rendez-vous africain à ne pas rater pour espérer accéder au tournoi des poules après le match retour au Maroc, on ne pouvait pas lui pardonner ce qui est considéré comme un revers et lui accorder une seconde chance. Trop tard et on fait appel dans la précipitation à Hassen Gabsi à la barre. Celui-ci démarrera avec un stage fermé à Monastir, lieu de la rude empoignade du 16 octobre où il tentera de faire revenir sérénité et confiance et de changer la physionomie d’une équipe et d’un effectif clairsemé en axant sur le travail psychologique en plus du volet technico-tactique. Un défi lourd de conséquences en un temps très court qu’il lui faudra relever sinon il prendrait lui aussi le risque de passer rapidement à la trappe.
