La Renaissance de Berkane annonce la couleur: Pouvait mieux faire…

Bien que les rapports de force et la logique donnent la RS Berkane largement favorite pour la qualification, l’Union Sportive de Ben Guerdane aurait pu quand même offrir un meilleur visage à l’aller.

Heureusement qu’il y avait  dans les buts de l’USBG un certain Ali Ayari qui a fait face, à lui tout seul, à la furia d’une RSB, fidèle et égale à elle-même, en annihilant plus d’une occasion de but des pieds du redoutable et insaisissable attaquant El Fahly.

Avec la douche froide du début de match et un but encaissé avec une étonnante maladresse, voire beaucoup de naïveté, on a vite compris que l’équipe de Hassen Gabsi n’était pas assez armée sur tous les plans pour traiter d’égal à égal avec son prestigieux adversaire. Entre les deux équipes, l’écart sur le papier a  bel et bien été confirmé sur terrain. A un effectif pas très riche, chambardé par des recrutements pas assez étudiés, s’est ajoutée une maladresse dans l’approche et la gestion du match. Deux  joueurs pas du tout remis (Seddik Mejri et Gilles Bahia) sont titularisés par Gabsi, le premier, sorti à la hâte dès la première période, et le second, changé pour absence de rendement en seconde mi-temps. Un très mauvais choix qui résume tout et qui montre à quel point Hassen Gabsi était à court de solutions de rechange et d’arguments.

Et cela va nous faire assister à une incompréhensible et drôle opération de désordre et de déséquilibre tactique avec des changements de postes et de rôles en plein match touchant Tlili et Mhamdi en défense, Bahia et surtout Brigui au  milieu de terrain, et un Banga hors du coup, remplacé tardivement par Messaï.

Comme en amical…

Ce sont des changements que l’on opère normalement en amical. Normal qu’il n’y avait plus de stratégie de jeu, de schéma bien orchestré, des idées claires, de l’ordre et de la sérénité pour pouvoir redresser la situation et remettre les pendules à l’heure.  Surtout qu’il n’y avait rien à attendre du trio d’attaque Jaziri-Ouji-Zaïdi pour sauver les meubles par un exploit individuel en l’absence d’approche collective. Même l’entrée de Rejaïbi et Kamergi n’était qu’une tentative de colmater ce qui devait l’être. Les carottes sont-elles déjà cuites pour l’USBG ? Même si la logique, en vue de la piètre exhibition et du résultat de samedi, dit oui, il ne faut pas pour autant jeter l’éponge avant l’heure, et il faudra  jouer le tout pour le tout au Maroc. Même si renverser la vapeur le 24 octobre est une mission quasi impossible, mais à cœur vaillant…

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