Ligue des champions| l’EST ramène un nul: Le 3-5-2, ça marche !

Le 3-5-2 de Radhi Jaïdi convainc déjà, dans l’attente d’une confirmation. C’est le fait saillant de cette première sortie africaine de l’Espérance contre Ittihad Tripoli, à Benghazi.


L’Espérance a livré un match plein à Benghazi face aux Libyens d’Ittihad Tripoli, dimanche dernier, dans le cadre du tour éliminatoire de la Ligue des champions. Elle n’a guère démérité tout au long de ce match aller, qu’elle a négocié avec le dessein de rentrer à Tunis, munie d’une victoire rassurante. Et c’est déjà une bonne chose qui dénote une nette récupération de l’esprit de conquête qui caractérisait l’équipe de Bab Souika dans ses grands jours.

Seulement, la chance a tourné le dos à la troupe de Radhi Jaïdi qui, comme d’habitude, s’est créé un bon nombre d’occasions de but sans parvenir à en concrétiser au moins une seule. Et si Nessim Ben Khlifa n’était pas suffisamment efficace à la finition quand il s’est présenté sans marquage devant le keeper Mouaïd Ellefi (45’), ce dernier a été sauvé trois fois par les montants gauche et droit sur les trois précieuses autres opportunités offertes à Chaâlali (64’), Arfaoui (72’) et Iwala Anyou (84’).

Remarquable fraîcheur physique

Un ou deux buts à Benghazi auraient, du coup, facilité amplement la mission de l’Espérance lors du match retour. Mais, il faudra ainsi tout reprendre à zéro pour le compte de la rencontre de ce dimanche à Radès. A ce propos, Radhi Jaïdi se veut rassurant.

Pour lui, «l’adversaire est désormais dévoilé et nous saurons comment trouver les solutions pour le battre à Radès; surtout grâce à la récupération de tous les joueurs qui étaient indisponibles».

A cet optimisme du timonier espérantiste, s’ajoute la forme débordante de toute l’équipe qu’on a pu remarquer en seconde mi-temps particulièrement. En effet, l’Espérance, grâce à sa fraîcheur physique, a réussi à étrangler Al Ittihad en seconde période après une première mi-temps plutôt équilibrée.

Pour le moment, on peut dire que la tactique du 3-5-2 de Radhi Jaïdi semble bien marcher, car toute l’équipe carbure parfaitement à un rythme soutenu, du début à la fin du match. Espérons, tout de même, que cet ascendant physique se prolonge tout au long de la saison, qui s’annonce aussi longue qu’harassante. Heureusement qu’en revanche la possibilité de changer jusqu’à cinq joueurs dans un match permettra de «diluer» la fatigue sur la moitié de l’équipe.

La concurrence s’annonce rude

Sur un autre plan, on commence à se rendre à l’évidence que la concurrence dans tous les postes sera rude. Les stars de l’équipe de Bab Souika se doivent de retrouver toute leur verve pour espérer décrocher une titularisation méritée. Là, on parle de Hamdou El-Houni et même d’Anice Badri (convalescent) qui ont beaucoup perdu de leur lustre ces derniers temps.

Les nouveaux venus, Rached Arfaoui et le Nigérian Iwala Anyou, tapent déjà dans l’œil de tous les connaisseurs grâce à leur vivacité et à leur talent déroutant.

Même Elyès Chetti et Zied Mechmoum seront, eux aussi, obligés d’attendre une quelconque petite forme de leurs coéquipiers, le même Rached Arfaoui et Amine Ben Hmida, qui donnent pleine satisfaction dans leur rôle d’excentrés droit et gauche. Le 3-5-2 de Jaïdi fera certainement d’autres «victimes».

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