Zarzis: Plus royaliste que le roi…

L’absence de touristes n’a pas laissé l’Association internationale des arts et du tourisme (Aiat) indifférente, d’autant plus que sa présidente, Karima Essefi, a son mot à dire dans le domaine du tourisme.

Le Covid-19 a constitué un coup dur pour le tourisme, l’un des secteurs essentiels au Sud-Est. Fermées depuis la propagation du virus, quelques hôtels se sont reconvertis en ruines à Zarzis.

Les sit-in se sont multipliés de la part des travailleurs dépourvus de leurs salaires, mais rien.

Certaines unités, par contre, n’ont pas fermé leurs portes et ont travaillé par intermittence, accueillant des passagers soumis provisoirement au confinement.

Cependant, vu l’absence des touristes, on avait souhaité que les propriétaires en profitent pour rénover, aménager et entretenir les chambres, les salles de restaurant, les meubles, les piscines, le gazon… de leurs hôtels, mais en vain.  Ils se sont limités à garder trois ou quatre ouvriers qui font tout (nettoyage pendant le jour et garde pendant la nuit).

Cet état des lieux n’a pas laissé l’Association internationale des arts et du tourisme (Aiat) indifférente, d’autant plus que la présidente de cette association, Karima Essefi, a son mot à dire dans le domaine du tourisme.

Elle ne laisse rien échapper. Elle milite bénévolement pour le bien de ce secteur vital pour des milliers de familles, au moment où le commissariat régional de tourisme et les deux communes de la ville, qui sont censés s’occuper du patrimoine et de l’environnement en général, étaient en veilleuse.

En effet, à part les belles statues érigées sur plusieurs ronds-points de la commune de Zarzis-Nord, illustrant des branches d’olivier, des flamants roses et des barques et financées par le budget alloué au Sommet de la Francophonie, reporté pour l’année prochaine, il n’y a pas de projets qui méritent l’attention. Bien au contraire, les ordures sur les deux rives de la route principale Jerba–Zarzis offrent un spectacle choquant.

« Les revendications concernant la mise en place de l’éclairage et l’asphaltage des pistes avec équité et en respectant les priorités sont quotidiennes, nous dit-elle : «J’en ai parlé, à ce propos, avec des responsables régionaux », a-t-elle ajouté .

La situation est encore pire dans la commune de Zarzis-Sud où la partie Ouest de cette municipalité a tout raflé ; et cela n’est pas un secret. En revanche, la zone touristique est restée hors-jeu tant que le dernier mot revient à l’autorité locale.

Pis encore, le sous-traitant chargé de la propreté de cette région se permet de garer ses camions avec leurs odeurs nauséabondes à l’entrée d’un hôtel, à proximités des habitations envahies par les moustiques, alors qu’il y a un parc municipal, et ce, malgré les protestations des riverains.

Karima et les membres de son association sont engagés et déterminés à lutter pour parvenir à rendre à la zone son charme d’antan.

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