Deuxième victoire du onze tunisien sous la houlette d’Alain Giresse : De nouvelles certitudes

Deux buts éclairs des expatriés de Saint-Etienne et Nice, Wahbi Khazri et Bassem Srarfi, ont eu raison des courageux Irakiens qui ont opposé une résistance remarquable au team Tunisie qui n’a pas eu la partie simple. Cette victoire vaut son pesant d’or sur le plan des certitudes. Le score de 2-0 après le 4-0 sur l’Eswatini est un gage d’une arrière-garde solide et qui tient la baraque vierge de buts.
Alain Giresse est en train de réussir ses débuts à la tête de la sélection nationale avec laquelle il enchaîne les succès malgré le petit couac contre l’Algérie à Blida en mars dernier. Bien entendu, deux nouvelles oppositions dont l’une de plus grand calibre avec un adversaire autrement plus prestigieux comme la Croatie le 11 juin et une partie contre le néophyte du Burundi qualifié pour la première fois de son histoire à la CAN, donneront une idée de la valeur intrinsèque du groupe tunisien qui se prépare aux échéances de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.
En défense, malgré le désistement de l’inamovible Syam Ben Youssef, sociétaire de Kasimpasa en Turquie et ses cinquante capes en équipe nationale, la défense a rassuré avec l’axe rugueux et solide sur l’homme : Yassine Meriah et Dylan Bronn, repositionné axial par Alain Giresse.
En attaque, l’absence d’un avant-centre classique se fait toujours sentir même si la vista de Khazri va apporter énormément sur le front de l’attaque. Lui qui a conclu une saison époustouflante avec les Verts avec treize buts inscrits et une quatrième place au championnat de France. Tout comme Naïm Selliti qui a manqué en attaque face à l’Irak et qui devrait avoir sa place dans le onze de Giresse sans nul doute.
Les attaquants Khenissi et Chaouat devront, donc, batailler dur pour une place dans le onze de départ. Le revenant Youssef Msakni a tenté de jolies choses depuis son retour en grâce avec l’équipe belge d’Eupen. Mais il reste encore loin de son meilleur niveau. Une carte maîtresse de la sélection nationale qui mérite le soutien du public pour son talent.
Qui donc sera le premier gardien?
Le retour en grâce de Moez Hassen, le goalkeeper apprécié du public tunisien par sa générosité et son talent, a constitué une surprise. Farouk Ben Mustapha, qui a débuté le match avant d’être remplacé en début de seconde période, peut craindre pour sa place qui n’est assurée pour personne. Il y a bien longtemps qu’on n’a pas eu droit à une telle bagarre pour le poste de keeper numéro un de la sélection. Aymen Mathlouti, alias Balbouli, avait gardé de longues années à lui seul les bois avec une intermittence pour Ben Chrifia, le portier de l’Espérance de Tunis. La question est de nouveau à trancher avec les nombreux gardiens chevronnés que compte la Tunisie dont Ben Mustapha, Ben Chrifia, Hassen, Jeridi…

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