«Asako I&II» de Ryûsuke Hamaguchi, actuellement dans nos salles de cinéma : Une belle romance à la japonaise !

En programmant dans les salles tunisiennes « « Asako I&II », le dernier film du réalisateur japonais Ryûsuke Hamaguchi, on nous offre de vivre un voyage subtil au cœur du « Pays du Soleil Levant » et une plongée raffinée et délicate dans l’univers beau et authentique de Hamaguchi, considéré comme l’un des cinéastes les plus doués et prometteurs de sa génération, au Japon comme dans le monde.
Le film raconte l’histoire de la jeune Asako, qui, à la disparition soudaine de son premier grand amour, abasourdie, quitte Ôsaka pour changer de vie. Deux ans plus tard, désormais installée à Tokyo, Asako rencontre Ryohei, qui est le sosie parfait de son amour disparu. Elle va alors se laisser séduire par ce jeune homme qui possède une personnalité totalement différente de celle de Baku.
Côté critiques, sur le site Web agrégateur Rotten Tomatoes , le film a obtenu un taux d’approbation de 71%, basé sur 21 commentaires, et une note moyenne de 7.5 / 10. Le consensus critique du site Web se lit comme suit : «Les prémisses conceptuelles d’Asako I & II sont ancrées dans des thèmes stimulants et un travail convaincant du réalisateur Ryusuke Hamaguchi ». Sur Metacritic, le film a un score moyen pondéré de 62 sur 100, basé sur 9 critiques, indiquant «des critiques généralement favorables». Peter Bradshaw de The Guardian a qualifié Asako I & II «d’essai amusant sur le délire amoureux». Yannick Vely, écrivant pour Paris Match, a salué la représentation sympathique des personnages de Hamaguchi, tout en suggérant que certaines intrigues de complot pourraient paraître forcées aux téléspectateurs occidentaux. Eric Kohn d’IndieWire a écrit: «Il est rafraîchissant de voir un film de haute qualité qui ne suppose pas que toutes les histoires d’amour doivent aboutir à une conclusion ordonnée et qui implique qu’il est préférable de laisser certaines extrémités heureuses sans fin».
Et c’est donc avec curiosité que nous nous plongeons enfin dans l’univers romanesque de Hamaguchi. Et l’ouverture d’Asako, qui lui fait office de pré-générique d’un quart d’heure, est une porte d’entrée idéale pour capter toute l’énergie passionnelle que ce cinéaste cherche à insuffler à ses images. Le coup de foudre qui unit la tendre Asako à ce brun ténébreux, prénommé Baku, parvient à être mis en scène avec poésie et virtuosité.
Avec cette romance, Ryûsuke Hamaguchi signe une œuvre moderne et d’une poésie rare. Prodigieux dans la conduite de son récit, Asako I&II arbore, tous les traits d’un petit chef-d’œuvre à ne manquer sous aucun prétexte.

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