l’Équipe nationale qualifiée: Mêmes maux…

C’est toujours la même histoire : nos internationaux ne sont à leur meilleur niveau que le temps d’une mi-temps. Après, ils commencent à traîner les jambes. Mondher Kebaïer, lui, fait les mêmes changements… parfois insensés…


Il ne faut pas que la qualification aux barrages, dernière étape sur la route du Mondial 2022, soit l’arbre qui cache la forêt. Heureusement qu’on a réussi la première mi-temps. Car, si on se réfère à la seconde, on se serait contenté d’un match nul qui n’aurait sans doute pas arrangé les affaires. Avec l’équipe nationale, ces derniers temps, c’est toujours la même histoire : nos internationaux ne sont à leur meilleur niveau que le temps d’une mi-temps. Après quoi, ils commencent à traîner les jambes. Mondher Kebaïer, lui, fait les mêmes changements… parfois insensés… Par ailleurs, il y a une image saisissante : Mohamed Dräger, ne comprenait pas les raisons de son remplacement par Hamza Mathlouthi à la 67’, alors qu’il assumait pleinement son rôle défensivement et offensivement. Ce n’est pas parce que Hamza Mathlouthi a été le choix de Mondher Kebaïer  qu’il fallait le faire jouer à tout prix. En tout cas pas à la place d’un joueur qui carburait à plein régime.

Changements futiles…

Alors que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, le sélectionneur national s’est mis à faire les mêmes changements. Il a surtout cherché à faire jouer tout le monde ou presque, comme il a cherché, après le coup de sifflet final, à démontrer qu’il a de bons, voire d’excellents rapports avec ses joueurs avec les images d’accolades et d’échanges de… mots doux. Histoire de démentir les rumeurs qui ont circulé avant le match sur la colère montante de certains joueurs.

Pour revenir aux changements, ils étaient tous discutables, exception fait de celui de Ben Slimane. C’est que Mondher Kebaïer a la fâcheuse habitude de faire les mêmes changements sans tenir compte de la méforme de certains joueurs sur le terrain. Sinon, comment expliquer le fait qu’il s’est attardé pour faire sortir Wahbi Khazri, qui a raté son penalty, outre qu’il a été averti gratuitement.

Quant à ceux qui ont foulé la pelouse en cours de jeu, ils n’ont pas apporté le plus escompté. Qu’il s’agisse de Mohamed Ali Ben Romdhane, Hamza Rafia  (il pouvait mieux faire) ou encore Hamza Mathlouthi, aucun d’eux n’a apporté le plus escompté. Seul Anis Ben Slimane est sorti du lot.

Pour finir, une image interpelle, celle de l’échange houleux en cours de match entre Farouk Ben Mustapha et Yassine Meriah. Ce dernier doit revoir sérieusement sa copie. Son attitude, et celle de ses amis défenseurs sur le penalty zambien arrêté dans un premier temps par Ben Mustapha, devra le faire réfléchir.

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