Handball — Mondial féminin d’Espagne: Pas de répit pour nos filles

Game open, le 1er décembre prochain, pour le Championnat du monde des nations (seniors dames) qu’abritera l’Espagne pendant 18 jours. Alors que la plupart des pays participants ont pu, des mois durant, affûter leurs armes et ajouter plus de tours dans leur sac à travers de nombreux stages et tournois en Europe, du côté tunisien, hélas, c’est la… désolation, ou presque. Tenez, pour préparer ce Mondial,  notre sélection a dû, en tout et pour tout, se contenter d’une courte virée sur l’Hexagone pour y disputer trois tests amicaux face à des équipes de petit calibre dénichées dans la région parisienne ! Motif : le sempiternel syndrome de la caisse vide de la fédération qui fait que parfois le strict minimum n’est pas satisfait. Faut-il en rire ou en pleurer ? Le… mal étant fait, l’heure est à l’exploitation forcée des moyens du bord, à savoir des rassemblements à Hammamet, deux séances d’entraînement par jour, des séances de visionnage et de musculation et puis, et puis  le néant, avec, comme autre signe inquiétant, zéro match d’application, faute de sparring-partners. Voilà comment on prépare un championnat du monde !

Une lueur d’espoir ?

Et pourtant, mordus de hand et observateurs avertis vous le disent : nous avons une très bonne sélection adossée à une pléiade d’excellentes joueuses et conduite par un staff technique(Moez Ben Amor et Ahmed Ben Mahmoud) compétent et expérimenté. De surcroît, le groupe est solidaire et n’a jamais été éclaboussé par la moindre «affaire», c’est-à-dire tout à fait à l’opposé des cas disciplinaires qu’on enregistrait assez souvent par le passé. Techniquement maintenant, que vaut cette sélection ? Poussera-t-elle ses ambitions plus loin que prévu ? Certes, elle accuse à son passif une très mauvaise préparation. Mais, la valeur intrinsèque de ses joueuses locales et surtout l’apport de ses huit pros constituent foncièrement deux atouts non négligeables et une lueur d’espoir. De quoi liquider une bonne partie de notre «capital pessimisme».

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