John Hamilton, PDG de « Panoro Energy ASA »

« Avec le développement des programmes de forage en Guinée équatoriale et au Gabon commençant à contribuer et une production stable en Tunisie, notre production nette quotidienne actuelle et diversifiée dépasse actuellement 8.000 b/j et devrait continuer pour atteindre environ 8.500 b/j d’ici la fin de l’année. Nous avons des enlèvements nets agrégés d’environ un million de barils au quatrième trimestre qui coïncideront avec les prix actuels du pétrole qui restent élevés. Ces faits valident nos récentes acquisitions stratégiques et démontrent la force et la pérennité de notre entreprise. En conséquence, nous nous engageons à restituer du capital à nos actionnaires tout en continuant à faire progresser notre formidable pipeline de croissance. Notre engagement est de verser un dividende en espèces durable et il est possible que cela soit avancé, peut-être de manière significative, par rapport aux prévisions initiales ».

Faouzi Abderrahmen, ancien ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi

« La loi n° 38 du 13 août 2020, portant dispositions dérogatoires pour le recrutement dans le secteur privé des titulaires des diplômes supérieurs au chômage depuis dix ans, n’a pas présenté des solutions efficaces, puisqu’il s’agit d’une loi populiste sans fondement scientifique ou données réelles. Ceux qui ont élaboré cette loi ne connaissent pas le nombre des diplômés concernés. Le nombre des diplômés-chômeurs s’est multiplié par 10 entre 2009 et 2019. La situation des diplômés au chômage est de plus en plus pénible et délicate et elle a été instrumentalisée pour des fins politiques. Les trois gouvernements précédents n’ont pas émis les textes d’application de cette loi. Les trois moteurs de l’emploi sont en panne. Le Président Saïed aurait pu penser à réactiver ces moteurs. Ces trois moteurs d’emploi sont la fonction publique, le secteur privé et la création d’entreprises. Il y a une marginalisation de l’économie solidaire par le Président de la République, et les entreprises citoyennes, auxquelles Saïed fait appel, ne sont pas créatrices de richesse. Le chef de l’Etat pourra activer la loi de l’économie solidaire,  dont les textes d’application n’ont pas encore été émis ».

Mohamed Fadhel Kraïem, ancien ministre des Tics et expert auprès de Kpmg Tunis

« La pandémie du covid-19 a souligné l’importance de la transformation digitale dans la résilience et la continuité de fonctionnement du secteur bancaire et les paiements. Ce processus s’impose désormais en avancée irréductible. Il est dicté par l’évolution du comportement du citoyen influencé par l’évolution de l’usage des outils digitaux et notamment le Smartphone (80%).  L’expérience client tire profit de la mobilité (anytime, anywhere) et doit mettre en avant  simplicité, transparence, personnalisation, rapidité et immédiateté. La transformation digitale n’est pas simplement une affaire de technologie mais elle repose sur trois principaux piliers, à savoir des textes réglementaires adaptés aux exigences de la digitalisation, la culture du numérique, et la technologie. La digitalisation du secteur bancaire nécessite un cadre réglementaire adéquat et une forte culture numérique.  La culture digitale doit être encouragée au sein des banques et parmi leurs clients. Les banques ont un rôle important dans la pédagogie numérique. Ces dernières doivent permettre aux usagers de leurs services de tirer avantage des Tics. Cette éducation du marché et cette mise en confiance sont primordiales ».

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