Arts plastiques:TGM galerie ouvre ses portes

Un nouvel espace culturel qui ouvre ses portes est toujours à signaler d’une pierre blanche. Pour son ouverture, la nouvelle galerie a choisi de rendre hommage au plus important mouvement pictural de l’histoire de la peinture : l’École de Tunis.


Au cœur battant de la Marsa, là où arrive et d’où part le mythique TGM, entre le Saf-Saf et l’avenue des Palmiers, une nouvelle galerie ouvre ses portes. Espace de blancheur et de lumière largement déployée, elle  propose une démarche inédite : recueillir la mémoire des patrimoines artistiques par des expositions de collectionneurs, dédiées aux grands mouvements de la peinture tunisienne, ou aux traditions d’art artisanal, mais également accueillir les artistes de demain, ceux des écoles des Beaux- Arts, des institutions et ateliers artistiques. Et parce que le petit train blanc iconique voisin est lui aussi un témoignage du patrimoine de la cité, elle a choisi de s’appeler TGM Galerie. Pour son ouverture, elle a choisi de rendre hommage au plus important mouvement pictural de l’histoire de la peinture : l’École de Tunis   

L’École de Tunis…

L’École de Tunis, un compagnonnage plutôt qu’une école, une rencontre d’artistes partageant la même vision, la même ambition, cooptés par affinités esthétiques.

Ils étaient quatre au départ, seize à l’arrivée, à écrire durant 50 années l’histoire de la peinture tunisienne, loin des poncifs des peintres orientalistes et de la peinture coloniale.

Pierre Boucherle, Moses Levy, Jules Lellouche et Antonio Corpora, le premier quatuor, fut rejoint par Yahia Turki, Ammar Farhat, Safia Farhat, Jellal Ben Abdallah, Abdelaziz Gorgi, Edgar Naccache, Ali Bellagha, Zoubeir et Hedi Turki, Brahim Dahak. Puis plus tard encore, adoubés par leurs pairs, on vit arriver Hassen Soufy et Fathy ben Zakour. Aujourd’hui, leur œuvre fait référence, et illustre une certaine Tunisie. Mais en l’absence d’un musée, il est pratiquement impossible de voir réuni un ensemble de peintres de cette École. La galerie TGM a souhaité retrouver l’esprit de cohésion de cette confrérie de peintres qui avaient pour habitude d’exposer en groupe, et pour cela, a sollicité des collectionneurs privés qui ont accepté de prêter leurs tableaux le temps d’une exposition. Tous ne sont pas présents hélas, sur ces cimaises, mais l’ensemble réuni est assez cohérent pour rappeler l’âge d’or de l’École de Tunis.

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