Coupe arabe de la fifa 2021 — tunisie-mauritanie (ce matin à 11h00): Un avant-goût de la Coupe du monde

Tous les yeux seront braqués sur cette joute arabe, la première de son genre, que notre équipe nationale doit réussir à tout prix.

La Coupe arabe de la Fifa qui démarre aujourd’hui jusqu’au 18 décembre prochain au Qatar sera une chance inouïe qui s’offre à la Tunisie pour retaper son image de marque à l’échelle internationale et prouver qu’elle mérite bien son classement honorable de la Fifa (29e) derrière le Maroc (28e) et devant l’Algérie (32e).

Il faudra donc y aller de pied ferme et ne pas prendre part à cette nouvelle joute avec l’idée de se contenter d’une participation sans grandes ambitions.

Il appartient à Mondher Kebaïer de saisir cette opportunité pour défendre son maintien à la tête de l’équipe nationale, surtout après la qualification peu convaincante du onze national au dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde dans un groupe qui était loin d’être un foudre de guerre.

Kebaïer et ses protégés ont la chance de figurer, encore une fois, dans un groupe logiquement à leur portée. C’est que l’on voit mal la Tunisie se contenter d’un autre classement final que celui de leader devant la Syrie, les Emirats arabes unis et la Mauritanie.

Aucun alibi face à la Mauritanie

D’ailleurs, dès son entrée en lice ce matin face à la Mauritanie, la Tunisie doit annoncer la couleur et démontrer à tout le monde qu’elle est au Qatar pour le titre et pas pour le tourisme. Et il ne faut plus nous faire gober l’idée disant que la Mauritanie est un sérieux client qui est devenu un os dur pour la Tunisie ces derniers temps. Franchement, si on fait pâle figure devant cet adversaire aux moyens limités, on n’a pas le droit de postuler pour les premiers rôles dans cette compétition. La Tunisie n’aura à se surpasser outre mesure que dans les tours avancés face aux ténors du monde arabe : l’Algérie, le Maroc et l’Egypte.

Du coup, les coéquipiers de Ferjani Sassi sont tenus d’envoyer les premiers messages de dissuasion dès aujourd’hui.

Cela reste toujours dans leurs cordes si leur enthousiasme et leur application sur le terrain sont au rendez-vous.

Embarras du choix

Mondher Kebaïer sera bien armé en disposant des meilleurs produits du football tunisiens évoluant en Tunisie ou à l’étranger, à l’exception, peut-être, de Wahbi Khazri qui sera un absent de marque.

Toutefois, pour combler ce vide, beaucoup de joueurs peuvent assurer le rôle de play-maker et d’animateur du jeu offensif, à l’instar du revenant Yassine Chikhaoui, ou Youssef M’sakni ou encore le jeune Hannibal Mejbri.

L’un de ces régisseurs de talent ou même deux d’entre eux composeront l’un des meilleurs milieux de terrain quand on les associe à des pivots de métier, tels que Ferjani Sassi, Anice Ben Slimane, Mohamed Ali Ben Romdhane, Firas Belarbi et Ghaïlane Chaâlali.

Même le compartiment offensif sera, à son tour, bien fourni en la présence des meilleurs attaquants du moment : Yousef M’sakni, Naïm Sliti, Seïf Jaziri et Fakhreddine Ben Youssef.

Bien évidemment, pour avoir une bonne équipe, il faut toujours avoir une bonne défense. Là aussi, il n’y a pas de quoi se plaindre. Au contraire, avec des arrières de la trempe de Ali Maâloul, Mohamed Draguer, Aymen Abdennour, Montassar Talbi, Yassine Meriah, Bilel Ifa, Hamza Mathlouthi et Mohamed Amine Ben Hmida, il y a de quoi construire le plus hermétique des remparts devant Farouk Ben Musthapha (ou Moez Hassen).

Bref, il ne reste plus que le savoir-faire du timonier et la bonne stratégie pour laquelle il optera pour que nos «Aigles de Carthage» parviennent à déployer largement leurs ailes et s’envoler vers le succès.

Tout dépendra de ce brassage et de cette bonne alchimie qui ne doit pas être un simple rêve inaccessible. De toutes les manières, ce sera un avant-goût de la Coupe du monde 2022 !

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