La Mauritanie n’a pas fait le poids devant la Tunisie: Comme dans du beurre !

Dès son entrée en lice, la Tunisie a étrillé la Mauritanie (5-1) comme pour dire qu’elle est au Qatar pour la couronne arabe. Seulement il faut garder les pieds sur terre et attendre d’autres preuves de regain de forme.

La Mauritanie n’y a vu que du feu avant-hier face à nos «rapaces» pour le compte de l’ouverture de la Coupe arabe de la Fifa 2021 qui se tient actuellement au Qatar. Ce fut une entrée en matière comme on en redemande, tellement cela a été bien fait et vite fait. Tout y était : le score large en faveur de la Tunisie (5-1) et la manière qui a épaté tous ceux qui ont vu ce duel maghrébin qu’on croyait pourtant assez difficile à négocier.

Par ce démarrage en fanfare, la Tunisie a lancé ses premiers messages de «dissuasion», dont notamment celui de sérieux candidat à la consécration finale dans cette joute arabe rehaussée pour la première fois de son histoire par l’officialisation de la Fifa. Ce qui lui procure une dimension plus que régionale (ou exclusivement arabe). Surtout que son théâtre n’est autre que le pays qui accueillera la Coupe du monde l’an prochain. Chose qui attire les regards du monde entier ne serait-ce qu’en ce qui concerne  la découverte des somptueux stades et complexes sportifs dont le Qatar et plusieurs pays du Golfe sont passés maîtres depuis un certain temps.  La splendide pelouse du grandiose stade Ahmad Ben Ali à Al Rayyan suffisait à elle seule pour donner des ailes supplémentaires aux «Aigles de Carthage» qui s’y donnèrent à cœur joie tout au long du match qu’ils ont dominé de bout en bout.

Ce fut comme dans du beurre face à des Mauritaniens qui ne savaient plus où donner de la tête, tellement ils étaient submergés par les assauts à répétition des Tunisiens qui étaient déterminés à faire une démonstration aussi tonitruante que spectaculaire.

Des Tunisiens libérés

La  remarquable prestation des nôtres nous a rappelé les grands matches de jadis et réconcilié avec le club Tunisie qui ne convainc plus ces dernières années. Avant-hier, on a eu droit à une vraie performance, même si l’adversaire était limité. La détermination et l’application de tous les protégés de Mondher Kebaïer étaient nettes tout au long de la rencontre. On a eu l’impression d’assister à une belle symphonie dans laquelle la partition de chacun était en parfaite symbiose avec celles de tous les membres de la troupe. Sans le moindre couac ! Tous les joueurs ont privilégié le jeu collectif bien structuré sans pression ou peur de mal faire les choses. Ils étaient comme libérés d’un poids psychique ou de quelque autre nature qui leur pesait auparavant. L’absence de quelques cadres comme Elyès Skhiri, Dylan Bronn, Ali Maâloul (entré en fin de match), Aissa Aïdouni, Mohamed Dräger ou Wahbi Khazri n’a nullement pesé sur le rendement général de l’équipe nationale. Ce qui prouve que la Tunisie regorge de joueurs capables de défier la concurrence et d’arracher une titularisation bien méritée.

Relève assurée

Des joueurs comme Firas Ben Arbi, Hannibal Majebri, Seïf Jaziri ou Amine Ben Hmida ont laissé de très grosses impressions dans cette première sortie de la sélection. Déjà, beaucoup de spécialistes, comme l’icône égyptienne Aboutrika, donnent la Tunisie comme  principal candidat à la consécration finale. Et c’est justement là qu’ il faut faire gaffe afin de ne pas tomber dans le piège de l’excès de confiance. Le chemin de la compétition est encore long et jonché d’embûches. La démonstration de Firas Ben Arbi et Seïf Jaziri (en particulier) nécessite confirmation dès demain face à la Syrie dans le cadre de la deuxième journée du groupe ‘‘B’’. Il ne faut donc pas s’emballer de sitôt !

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