Le nouveau projet d’aménagement des axes routiers de la pénétrante sud (banlieue sud) qui a pour objectif de décongestionner le trafic routier dans cette zone de la capitale suscite aujourd’hui l’ire de la société civile. Alors qu’une étude a été réalisée afin d’évaluer l’impact environnemental d’un tel projet, les recommandations de ce rapport ne semblent pas avoir été prises en considération, au vu du déroulement du chantier de construction, note le président de l’Association de Mégrine pour l’innovation et la sauvegarde. « Trois critères auraient du être pris en compte dans le cadre de ce projet de grande envergure, à savoir les dimensions sociale, économique et environnementale inhérentes à la réalisation d’un tel projet, dont le coût s’élève à plus de 300 millions de dinars. Pourtant, ces critères n’ont pas été respectés. Nous aurions dû être davantage impliqués en tant que société civile. Les intervenants concernés doivent comprendre que nous sommes là pour les aider », martèle Heykel Khomsi, président de l’Association de sauvegarde de Mégrine. Les membres de l’association comptent agir pour protéger leur ville contre toute atteinte à l’environnement et à la qualité de la vie des habitants de leur commune.
