Le concert du nouvel an au Théâtre de l’Opéra : Sur de belles notes d’espoir !

Le 1er janvier, à la Cité de la culture, à 15h00, le public était nombreux pour entamer la nouvelle année dans la communion et le partage, un moment privilégié élégamment proposé par l’Orchestre symphonique tunisien.

C’est désormais une belle tradition que de commencer la nouvelle année avec un concert festif et joyeux de musique classique. Si la pandémie a fait que celui de l’an dernier s’est fait à huis clos, pour ce 1er janvier 2022, les portes du Théâtre de l’opéra et de la Cité de la culture se sont grandes ouvertes pour un public nombreux et passionné dans le strict respect du protocole sanitaire.

Sous la houlette du maestro Mohamed Bouslama, l’Orchestre symphonique tunisien, au grand complet, associé au Chœur de l’opéra de Tunis, a offert un magnifique moment de joie et de partage.    

Le programme était si bien choisi qu’il a séduit même les moins férus de musique classique. Les performances vocales et les solos ont donné du peps à l’ensemble. Rien de plus vibrant que de vivre cette immersion dans un monde d’élégance et de virtuosité.

La pièce inaugurale fut l’hymne national tunisien avec un arrangement pour grand orchestre, suivi d’autres pièces, dont l’hymne à la joie de Beethoven, magistralement interprété par le Chœur de l’opéra de Tunis.

Mohamed Bouslama a fait le bon choix d’agrémenter ce concert du nouvel an par deux solistes : Issam Garfi, notre flûtiste tunisien, qui brille à l’international, fut à l’honneur avec le deuxième concerto pour flûte de Mozart, suivi par le premier concerto pour clarinette de Weber, interprété par Youssef Messaoudi.

Côté voix, la soprano Nesrine Mahbouli a agrémenté le programme par sa fraîcheur, sa légèreté et par la sensibilité et la force de sa voix. Quant au baryton Bruno Toukam, qui a remplacé Haythem Hadhiri, absent pour des raisons de santé, il fut une belle et agréable surprise. Une voix forte et limpide et une interprétation remarquable.

Le point final du concert fut, comme le veut la tradition, avec la célèbre Marche de Radetzky de Johann Strauss père, qui ne prend aucune ride et qui donne la meilleure des énergies pour une année qu’on voudrait festive et joyeuse.

Laisser un commentaire