CAN 2021 | L’équipe nationale joue le Mali ce mercredi : Il suffit d’y croire…

Quinze participations sur les trente-deux éditions de la CAN organisées jusque-là depuis 1957 et une seule consécration (2004). Tel est le bilan de la Tunisie qui ne demande qu’à être amélioré…

La Coupe d’Afrique des nations a démarré depuis hier au Cameroun. Elle se prolongera jusqu’au 6 février prochain avec la participation de 24 nations qui courent implacablement derrière la consécration finale ou, du moins, un parcours honorable. Et c’est tout le charme de cette grande manifestation footballistique continentale vers laquelle sont tournés les yeux des férus du ballon rond du monde entier.

Le vainqueur de cette édition empochera le joli pactole d’environ quinze millions de dinars en plus de la gloire et de la notoriété dont bénéficieront ses joueurs et son staff technique à quelques mois du coup d’envoi de la phase finale de la Coupe du monde qui aura lieu au Qatar.

Toutes les stars du football africain, qui font le bonheur des équipes européennes (en particulier), prendront part à la CAN. Ils défendront crânement les couleurs de leurs pays et feront tout pour atteindre le podium.

Un seul titre en soixante ans

La Tunisie aussi se trouve au Cameroun avec l’ambition d’aller très loin dans cette édition et, pourquoi pas, d’en remporter le titre. Tout dépendra de la volonté de ses joueurs, de leur bravoure et de leur application sur le terrain.

Après, ce sont les détails qui feront la différence. D’aucuns diront qu’il faut cesser d’avoir les yeux plus gros que le ventre surtout en se basant sur l’histoire et le palmarès de la CAN. Certes, notre équipe nationale n’a réussi à remporter le trophée africain qu’une seule fois (2004 à Tunis), mais elle a atteint la finale deux fois dans son histoire.

Ce fut en 1965 quand elle a perdu contre le Ghana (2-3) à Tunis et contre l’Afrique du Sud (0-2) en 1996 à Johansbourg.

Même lors de la dernière CAN organisée en Egypte et malgré le fait que la sélection tunisienne n’ait pas été d’un niveau remarquable, elle a terminé quatrième.

C’est pour dire qu’il est à la fois très difficile d’atteindre l’objectif suprême et, paradoxalement, possible de caracoler au top de la hiérarchie avec le concours de certaines circonstances.

La Tunisie n’est pas la seule nation à n’avoir pas un «magnifique» palmarès malgré sa stature.

Jusqu’à 2019, l’Algérie et le Maroc ne comptaient qu’un seul titre (comme la Tunisie).

Quant au grand Sénégal, il court toujours derrière sa première coupe. Mais cela n’empêche pas qu’il se trouve au premier rang des équipes africaines au classement officiel de la Fifa.

Concurrence impitoyable

Du coup, remporter la coupe d’Afrique équivaut au fait de décrocher la lune. C’est pourquoi la concurrence va être rude comme d’habitude entre les vingt-quatre protagonistes qui ont des centaines de millions de supporters qui attendent la concrétisation du beau rêve qui les habite.

Tous les ténors classiques du football africains bénéficieront encore des avantages des pronostics, à l’instar des plusieurs fois capés : l’Egypte (7 titres), le Ghana et le Cameroun (4 titres et le Nigeria (3 titres).

Quant aux outsiders de marque, ils seront nombreux, à l’image du Mali, l’Afrique du Sud (1 titre), la Zambie ou la Guinée-Bissau.

Et pour ce qui est de la Tunisie, ses chances sont réelles, notamment après les prouesses dont elle a fait montre lors de la dernière Coupe arabe au cours de laquelle elle avait atteint la finale, avant de s’incliner de justesse face à l’Algérie (0-2).

Il est vrai que les débuts de la compétition vont être difficiles pour les Aigles de Carthage à cause du covid-19, mais leurs chances de passer au deuxième tour, voire de terminer en tête de leur poule, restent réelles. En attendant, on sera mieux fixé après le match inaugural contre le Mali ce mercredi. C’est que cet adversaire sera beaucoup plus dur à cuire que les deux autres membres de la poule «F» : la Gambie et la Mauritanie. Il y va donc du challenge de la première place. Déjà !

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