Les jardins d’enfants et les crèches pullulent dans tous les coins de rue dans toutes les villes tunisiennes. Il suffit juste d’un local plus ou moins potable, une ou deux femmes de ménage, un ou deux employé(es), et le tour est joué.
Ainsi, avec un petit capital et de vagues connaissances du métier, un projet, qui nécessite une infrastructure et des connaissances théoriques et pratiques assez pointues, est né. Avec des tarifs assez bas pour aguicher les futurs clients, pas trop regardants et contents d’avoir résolu une partie de leurs problèmes, vous voilà à la tête d’une entité qui rapporte —et qui rapporte assez bien. Il n’y a qu’à voir le train de vie que mène le chef du projet. Quant au contrôle et au suivi de ces lieux, il vaut mieux ne pas en parler.
T.B.
