Avec Jorge Costa, le fameux choc psychologique n’a finalement opéré que le temps d’un match. A Benghazi, le CSS a concédé une défaite nette et sa défense a encaissé deux buts.
L’arrêt du championnat de près de trois mois commence à se faire ressentir sur le rendement de nos équipes engagées dans les compétitions continentales interclubs, le CSS, en particulier, incapable d’aligner deux victoires de suite.
Après s’être imposé à Radès devant la formation zambienne de Zanaco, grâce à un penalty transformé par Aymen Harzi dans le temps additionnel, le CSS était incapable, une semaine plus tard, de rester dans la lignée. La bande à Jorge Costa a même concédé, dimanche soir, à Benghazi, une défaite sur le score de 2 à 1. A chaque début de mi-temps, la formation tripolitaine d’Al Ahly a marqué un but, histoire de confirmer son assise sur le match. D’abord, au tout début de la rencontre avec une ouverture très tôt du score par le biais de Chadi Hammami (6’). Puis, à l’entame de la seconde période, les Tripolitains ont cherché à tuer le match par un second but inscrit par Saleh Al Taher (52’).
Efforts insuffisants
Après le second but encaissé, les Sfaxiens n’ont pas baissé les bras. Ils ont fini par réduire le score vers la fin de la rencontre par le biais de celui qui est devenu le spécialiste des penalties. En effet, Aymen Harzi a inscrit le seul but sfaxien de la rencontre sur penalty (87’).
Mais il fallait un peu plus pour espérer une égalisation. En fin de compte, le miracle a été de courte durée et le fameux choc psychologique n’a finalement opéré que le temps d’un match pour Jorge Costa. Pourtant, le technicien portugais a mis toutes les chances de son côté pour réussir sa mission à Benghazi, en alignant, dès le départ, Firas Chawat et l’Irakien Husseïn Ali. Mais à cause d’un manque flagrant de compétition, les jambes n’ont pas suivi et les efforts n’ont pas suffi pour redresser définitivement la barre.
Il faut reconnaître aussi que l’hôte du CSS n’est pas un manchot.
Al Ahly de Tripoli est connu sur la scène continentale pour être coriace. Il fallait un peu plus que de la simple volonté contre les Tripolitains.
crédit photo : © Mokhtar HMIMA
