Le maire de la ville, Mekki Lourayedh, reconnaît que certains projets traînent encore et c’est la faute, selon lui, aux entrepreneurs. « Mais tant que le financement qui est de l’ordre de 80 mille dinars est disponible, tout ce qui est programmé sera réalisé à l’avenir », promet-il.
Sur invitation de Madame Dhekra Alioui, cheffe de l’arrondissement municipal de Souihel, le maire de la ville, docteur Mekki Lourayedh, s’est rendu au petit local de la zone, qui est pourtant classée troisième sur cinq, pour s’entretenir avec les activistes et certains citoyens de la région.
La réunion a eu lieu dans une salle complètement nue, murs et plafond , dépourvue même d’un petit drapeau où une vingtaine de personnes ont pris place.
Prenant la parole, le maire de la ville a su comment procéder pour apaiser la tension manifeste chez certains. Il a donné un aperçu sur tout ce qui a été réalisé pendant les trois années précédentes, courriers et chiffres à l’appui. Et, chemin faisant, il a avoué que Souihel, ce bijou de Zarzis, a beaucoup perdu de son charme.
Ce qu’il a dit est vrai et constaté surtout par les étrangers qui possèdent des maisons dans cette zone. L’infrastructure se détériore tous les jours. Les demandes des citoyens restent vaines. 28 km de routes goudronnées et des centaines de points d’éclairage dans les quatre arrondissements, zéro à Souihel ! Un pur boycott, dit-on.
Pour rassurer les présents, il n’a pas nié que certains projets traînent encore et c’est la faute aux entrepreneurs, mais tant que le financement, qui est de l’ordre de 80 mille dinars est disponible, tout ce qui est programmé sera réalisé à l’avenir.
Ceux qui ont pris la parole ont exprimé leur soutien à madame Alioui qui piaffe de détermination et d’enthousiasme pour se donner à fond au service des citoyens.
Nombreux étaient les sujets évoqués à l’instar de l’infrastructure de base, l’éclairage, les trottoirs, l’aménagement des points noirs, le suivi qui devrait être régulier des sous-traitants de la propreté et de l’entretien de la taille des arbres et des palmiers, l’esplanade de Beni Ftéïel, l’apport de l’Apal et de la DHU, la part de Souihel des équipements fournis par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Unhcr ), la subvention du tourisme, la relation avec les associations civiles environnantes …Sans oublier d’attirer l’attention et poliment de la responsable de l’information au sein du conseil municipal, la priant de ne pas induire les citoyens en erreur en divulguant des informations fictives sur la page officielle à propos des acquis de Souihel ( routes et trottoirs ).
Attentif, Dr Mekki a suivi tout ce qui a été dit, promettant d’étudier les dossiers au profit de la région.
