Zarzis | La route périphérique qui divise

Maintenant que le projet renaît de ses cendres et occupe de nouveau la scène, certains citoyens s’y opposent et sont contre la réalisation de ce périphérique qui touche à leurs biens. Ils ne veulent pas quitter leurs domiciles ou céder leurs terrains quels que soient les menaces ou le prix

Zarzis est devenue surpeuplée. A part trois routes principales qui mènent vers Médenine, Djerba et Ben Guerdane , rien que des ruelles où il est difficile de circuler. Les embouteillages sont fréquents et les véhicules se comptent par milliers.

Pour faciliter le déplacement de Djerba à Ben Guerdane dans les deux sens ou du port commercial de Zarzis à Médenine dans les deux sens aussi, par exemple, sans passer par le centre-ville, une route périphérique est donc indispensable pour ne pas dire obligatoire. D’ailleurs, l’idée a été évoquée depuis longtemps et a fait couler beaucoup de salive avant  d’être enterrée et oubliée. Et maintenant que le projet renaît de ses cendres et occupe de nouveau la scène, certains citoyens s’y opposent et sont contre la réalisation de cette route ceinture qui touche à leurs biens. Ils ne veulent pas quitter leurs domiciles ou céder leurs terrains quels que soient les menaces ou le prix, disent-ils 

A qui la faute ? C’est tout simplement au laisser-aller de la municipalité et notamment aux responsables des arrondissements par où devrait passer cette route et qui auraient fermé les yeux sur les constructions anarchiques  qui ont poussé comme des champignons ces dernières années, constituant des obstacles sur le cours de cette route tracé à l’avance et approuvé par le ministère de l’Equipement.

Pour ne pas perdre ce projet, le maire de la ville a beau se déplacer sur les lieux avec certains responsables pour convaincre les opposants, tenir un point de presse sur le sujet et avertir ceux qui ne sont pas pour, que le bailleur de fonds va transférer le montant prévu pour cette route et qui est de l’ordre de 60 ou 70 millions de dinars à une autre délégation et c’est Zarzis qui sera le grand perdant. Ils ont tenu bon. Ils ne voulaient pas qu’on démolisse leur habitation même si l’indemnisation est double.

Par ailleurs, il faut signaler que le Dr Lourayedh avait avisé, il y a longtemps, les citoyens que le ministère de la Défense avait donné son accord pour le transfert de la caserne. Même chose pour le ministère du Transport qui avait donné son accord pour la création d’un centre de visite technique à Zarzis, toujours selon le maire de la ville. Deux projets qui n’ont pas vu le jour jusqu’à présent.

Cette fois, c’est au tour du ministère de l’Equipement. Espérons que les  travaux d’exécution de cette route ceinture démarreront dans les plus brefs délais, pour ne pas dire jamais deux sans trois !

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