Barrages de la coupe du monde | Mali-Tunisie (18h00) : Bon courage !

Les spécialistes sont unanimes sur le fait que la première manche de Bamako sera décisive aussi bien pour la Tunisie que pour le Mali. Celui qui en profitera pour un résultat positif prendra certainement option pour la qualification.

Le Mali nourrit le rêve d’atteindre la première phase finale de la Coupe du monde de son histoire. Et Dieu seul sait combien ce genre d’enjeu suprême catalyse les joueurs maliens et les transcende pour aller jusqu’au bout de ce beau rêve. Le rêve de tout le peuple malien, dont plus de cinquante mille supporters inconditionnels seront présents tout à l’heure au stade 26-Mars de Bamako, dans le but de motiver leurs joueurs contre la Tunisie.

C’est une première idée qu’on fait là pour dépeindre l’ambiance attendue dans le cadre de cette première manche de la double confrontation entre le Mali et la Tunisie des barrages éliminatoires de la Coupe du monde.

Face aux Maliens, nos «Aigles de Carthage», rompus à ce genre d’événement, miseront sur une sixième qualification après avoir pris part aux phases finales de la Coupe du monde des éditions de 1978 (Argentine), 1998 (France), 2002 (Corée du Sud et Japon), 2006 (Allemagne) et 2018 (Russie). Pour eux, prendre part à celle du Qatar cette année est aussi motivant que pour les Maliens.

Du coup, personne ne peut avancer un pronostic à propos de l’issue de ces deux épreuves, d’autant plus que les deux protagonistes possèdent des arguments qui se valent.

Absences de marque

Tout le monde sait que les rencontres entre la Tunisie et le Mali ont toujours été âprement disputées avec cinq victoires pour la Tunisie contre quatre pour le Mali. Rappelons aussi que c’est le Mali qui l’a emporté (1-0) face à la Tunisie, lors de la dernière CAN du Cameroun. Aujourd’hui, les «Aigles de Carthage» ont une revanche à prendre et un précieux résultat probant à aller chercher en terre malienne.

Les deux équipes seront privées des services de plusieurs pièces maîtresses, dont l’absence pèsera sans l’ombre d’un doute.

Le Mali ne pourra pas compter sur l’apport de son excellent défenseur de Saint-Etienne, Falaye Sacko. Il en sera de même pour trois autres joueurs importants, en l’occurrence Rominigue Kouamé (Troyes), Bilal Touré (Reims) et Hamari Traoré (Rennes).

Mais il ne faut pas croire que cela peut constituer un quelconque handicap pour les «Aigles du Mali», dont l’effectif regorge de talents dans tous les compartiments.

Et pour ce qui est de la Tunisie, le coach Jalel Kadri n’aura pratiquement pas de défaillances problématiques, même si Wahbi Khazri et Dylan Bronn (blessés) sauteront le duel de Bamako.

De son côté, Elyès Skhiri pourrait, lui aussi, ne pas commencer le match, car il était indisponible pour quelque temps.

Et même pour Kadri, ce ne sont pas les alternatives de rechange qui manqueront pour aligner une équipe capable de relever le défi de cet événement majeur.

Khénissi pour un retour payant

En contrepartie, l’on peut se frotter les mains d’espoir avec le retour du goleador, Taha Yassine Khénissi, qui a retrouvé toute sa verve. Il marque presque à chaque match avec son nouveau club au Koweït. Le renard de la surface saura certainement profiter des espaces qui lui seront laissés ce soir à Bamako.

C’est du moins ce qu’on espère, car sa présence contribuera certainement à la résolution de l’énorme problème de la stérilité de l’attaque.

Bien sûr, les Msakni, Maâloul, Draguer, Ben Romdhane, Aïdouni, Majebri, Sliti, Jaziri, Talbi, Chaâlali, Sassi et consorts n’épargneront aucun effort pour tenter de redonner le sourire au peuple tunisien. Bon courage !    

crédit photo : © Mokhtar HMIMA

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