Fruits, légumes, produits de consommation: Des prix qui donnent  le tournis

L’espoir de voir les prix des légumes et fruits se stabiliser dans les marchés n’est pas pour bientôt. Si la marchandise existe en quantité ou même en qualité, quoique parfois moyenne, les prix actuels donnent encore des sueurs froides au client.


Un passage en revue des prix pratiqués dans les supermarchés, puis ceux homologués et conseillés, par l’application phare Code online du ministère du Commerce, a été rendu nécessaire, en plein milieu de la saison estivale qui suscite traditionnellement de nombreuses dépenses pour les ménages tunisiens. On constate que les prix des légumes et fruits de saison sont relativement élevés, ces derniers jours. Encore une fois, malgré l’offre d’une grande variété d’aliments verts et un bon achalandage dans les rayons des supermarchés, les prix sont «tout juste acceptables» aux dires de la clientèle, qui continue de faire convenablement ses emplettes, malgré la disette… «Faut bien remplir son assiette», remarquera un client, malgré la moue  relative à certains prix incommodants.

Hormis les légumes…

Au rayon des légumes, il y a le piment «meski» à 1,950 D/kilo, tandis que son cousin, le «doux», est commercialisé au prix salé de 3,430 D/kilo. La tomate allongée se vend à 1,150 D/kilo, l’oignon blanc à 1,370 D/kilo, les courgettes à 1,880 D/kilo. Les poireaux sont à 2,890 D. Les carottes sont plus chères qu’à l’accoutumée, à 2,060 D/kilo. La pomme de terre, qui ne descend plus sous la barre du dinar symbolique, s’écoule à 1,490 D/kilo. Le kilogramme d’aubergines est à 890 millimes. Les gombos se vendent à 24,200 D le kilo. Le bouquet de persil est commercialisé à 580 millimes, la menthe à 780 millimes, tandis que la coriandre utilisée pour les mets asiatiques est à 1,050 D, la salade romaine est à 1,490 D, la laitue à 1,370 D, le céleri à 385 et la blette à 580 millimes. Arrivé devant le cageot de citron vert à 8 dinars le kilogramme, le client fait mieux de passer son chemin… L’aïl sec blanc se vend à 8, 780 D/kilo.Surtout au niveau des fruits. A la fête des couleurs de la banane importée d’Equateur à 6,980 D le kilo, en passant par une demi-pastèque locale à 5 D, vendue en tranches et au kilo à 780 millimes, par contre, ce n’est pas la fête des prix. La vente en tranche ou à la libre pesée est une pratique moins répandue dans les marchés et souks voisins. D’ailleurs, c’est pour ça que le rayon «fruits et légumes» du supermarché a la cote. Quant au kilo de melon jaune, il est à 990 millimes  ou son variant « Lobnani » à 1,790 D/kilo,. Toujours du côté des fruits, c’est carrément la débandade pour le chef de famille avec des pommes à 4,980 D/kilo, la pêche jaune à 4,350 D/kilo, l’abricot à 3,700 D/kilo, la prune rouge à 3,650 D ou les kiwis à 850 millimes la … « ps » sur l’écriteau pour indiquer le prix par pièce.

Pour cette fois, on se passera de préciser les prix des viandes et poissons, surtout quand on sait que rien que les sardines toutes menues s’écoulent à près de 5 D le kilo…

 Au révélateur du vérificateur de prix

En se basant sur les prix publiés par le ministère du Commerce à travers l’application Codeonline, on a pu relever des différences entre ces derniers et ceux affichés dans les marchés. Plusieurs dépassements sont relevés. Au niveau des infractions, on peut citer les courgettes estimées au prix moyen de 900 millimes le kilo, le poivron doux à 1,6 D et celui plus piquant à 1,3 D le kilo. Toujours d’après l’application mobile, les carottes doivent osciller autour de 1 D le kilo. Au niveau des fruits, il y a la pastèque qui devrait s’écouler à 500 millimes le kilo et les pommes à 3,5 D. Donc, les supermarchés se permettent encore des écarts de prix sur certains aliments pour marger, ce qui est fort regrettable.

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