Shirine clôture le 56e festival de Carthage : Une des plus séduisantes soirées de Carthage

Samedi 20 août, le rideau est tombé sur la 56e édition du Festival international de Carthage. Un festival qui, dans sa programmation, a su mélanger les genres avec harmonie en suscitant toutes les réactions des secteurs. Aussi bien avec ses artistes ou ses spectateurs, le Fic a su faire parler de lui. Et c’est déjà un immense atout.

C’est la coqueluche de la chanson de variétés égyptienne Shirine qui a clôs cette 56e édition du fameux festival. Le concert du samedi 20 août, au théâtre romain de Carthage, débordait de spectateurs. Depuis deux semaines, le show connaît donc une affluence sans précédent.
22h00, la foule appelle « Shirine, Shirine » qui se présente dans une robe longue noire étincelante. Ce concert représente un moment fort pour la chanteuse qui n’est pas montée sur scène depuis sa dépression suite à son divorce houleux avec son mari. « Mon médecin m’a recommandé de reprendre les concerts », a-telle confié.
Après quelques années d’absence, Shirine retrouve le public de Carthage, toujours aussi chaleureux et accueillant. Dès son apparition sur scène, elle est accueillie par un tonnerre d’applaudissements. L’orchestre qui l’accompagne est constitué de musiciens chevronnés. Elle offre un florilège de ses célèbres tubes au public qui les répète sans se lasser.
Mais avant de chanter, elle présente ses remerciements au public de Carthage: « Sans vous, la vie est moche », lance-t-elle. Et de remercier également Hayet Guettat, ministre de la Culture, l’ambassadeur d’Egypte en Tunisie et son médecin traitant, qui a tenu à l’accompagner à ce concert.
Le public en masse a fredonné avec Shirine un répertoire de chansons romantiques savoureuses qu’il connaît par cœur et s’est trémoussé diablement. A son actif 7 albums et de nombreux singles dont elle interprète quelques tubes : « Koulouha Ghayrana » est suivie de « Ana mouch mibaylanou », « Ih yani Gharamek Wadaâni », « Ana mouch bita3 el kalam da », « Ala Bali », « Daret el Ayem » de la diva Oum Kalthoum, « Macha3er », « Ya betfaker ya beth7ass », générique du feuilleton « 5 et demi », « Ana gaya aoulek » et d’autres succès.
Le chanteur Saber Rebai débarque vers la fin du show pour assister parmi le public à la prestation de sa collègue qui, durant 1h45, a enchanté le public avec des titres qui racontent l’amour, les blessures, la solitude, les déceptions avec un rythme soutenu, une musique entraînante et la voix sublime de Shirine qui s’élève haut et fort dans le ciel de Carthage. La magie a opéré. Une communion entre l’artiste et le public que rien n’entache. Cette fois-ci, Shirine n’a fait aucune bavure contrairement à la fois précédente. Elle réalise une des plus séduisantes soirées de Carthage qui a envoûté la foule et déchaîné les passions. Une fin en beauté pour cette 56e édition du Festival de Carthage.

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