Le sigle «Nida» étant désormais protégé : Un nouveau parti vise le leadership

Beaucoup de nouveaux positionnements se sont déclarés et des mesures ont été rendues publiques, comme l’exclusion de Néji Jalloul du Nida de Monastir dont il était secrétaire général. Alors que lui affirme avoir démissionné

Cela bouge encore au sein des «Nida» qui se «réunifient» d’autorité suite à la reconfirmation du leadership de Hafedh Caïd Essebsi par l’administration de la présidence du gouvernement, «en attendant un éventuel verdict de la justice».

Et cette réponse officielle concernant la légitimité de l’un ou l’autre des Nida Tounès vient contrarier le projet d’alliance mis en route par Selma Elloumi et Mohsen Marzouk, lequel était en voie d’extension vers une vaste réconciliation des différentes fractions du Nida historique et de formations progressistes.

Du coup, Selma Elloumi annonce qu’elle ne fait plus partie d’aucun Nida et qu’elle s’apprête à fonder un autre parti, voire de le représenter à l’élection présidentielle.

Et il semblerait que diverses personnalités nationales soient sur la liste des cadres de ce parti : Mustapha Kamel Nabli, Mahmoud Ben Romdhane, Boujemâa Rmili, Faouzi Elloumi et des groupes comme Qadiroun… Ce alors que Ridha Belhadj aurait réintégré le camp de HCE, lequel serait de nouveau soutenu par le pater. Et c’est ainsi à Ridha Belhadj qu’a incombé la tâche de mettre en garde Selma Elloumi contre toute utilisation du sigle Nida Tounès. Ce qui a vite conduit au changement d’attitude de l’ancienne directrice du cabinet présidentiel. 

En conséquence de quoi beaucoup de nouveaux positionnements se sont déclarés et des mesures ont été rendues publiques, comme l’exclusion de Néji Jalloul du Nida de Monastir dont il était secrétaire général. Alors que lui affirme avoir démissionné. Mais les multiples questions n’ont pas toutes des réponses. Ainsi le sort de Abdelaziz Kotti, de Sofiène Toubel ou encore de Ons Hattab reste dans la pénombre. 

Autre interrogation essentielle qui brille au firmament : quel sera le sort des députés nidaïstes actuels ? Lesquels ont le loisir de choisir leur camp en fonction des promesses. 

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