Jardins d’enfants | Nouveautés de la rentrée 2022-2023 : Remettre les pendules à l’heure

• Interdiction de fêter Halloween dans le but de faire éviter aux enfants les images violentes
• Fermeture de plus de 100 jardins d’enfants et crèches anarchiques
• Les prix exorbitants affichés par certains jardins d’enfants seront révisés sur intervention du ministère
• Unification des programmes et méthodologies pédaagogiques pratiqués dans les jardins d’enfants

Avec la rentrée scolaire 2022-2023, les jardins d’enfants semblent promis à vivre une véritable révolution ayant pour principal objectif de rompre (peut-être) définitivement avec les jardins et les crèches anarchiques qui essaiment, depuis quelques années, plus particulièrement depuis la révolution, à travers l’ensemble des régions du pays, au point qu’à chaque rue l’on trouve un jardin d’enfants ou une crèche qui exercent en infraction des normes en vigueur, faisant fi des conditions élémentaires que prévoit la loi en vue de garantir essentiellement la protection des enfants qui fréquentent ce genre d’institutions, échappant, le plus souvent, par on ne sait quel stratagème, aux contrôleurs du ministère de l’Enfance et au suivi de la Chambre nationale des jardins d’enfants relevant de l’Utica, laquelle chambre multiplie, par la voix de sa présidente, les appels au ministère pour que la profession soit protégée efficacement contre les intrus qui ont gravement nui à l’image de la profession.

Le changement ou la mutation prévus pour la rentrée 2022-2023 consistent en le fait que le ministère a déjà pris la décision de fermer plus de 100 jardins d’enfants qui ne répondent pas aux normes en vigueur pour ce qui est des équipements et des commodités qu’impose la loi pour qu’un jardin d’enfants puisse ouvrir ses portes.

Et la nouveauté pour la présente rentrée est bien la suivante : il a été décidé au niveau du ministère qu’aucun jardin d’enfants présentant des insuffisances ou des dysfonctonnements relevés par les contrôleurs ne pourra ouvrir et recevoir les enfants avant que ces insuffisances ne soient éradiquées.

Auparavant, on autorisait l’ouverture des jardins qui pouvaient exercer en concomitance avec les travaux d’assainissement exigés par les équipes de contrôle.

Révision du cahier des charges

Une nouvelle décision vient de tomber, vendredi 9 septembre : «Il est désormais interdit de fêter Halloween dans les jardins d’enfants», a annoncé Moez Ben Mahmoud, représentant du ministère de la Famille et de l’Enfance, à l’issue d’une rencontre qui a groupé la ministre de la Famille et de l’Enfance, Amel Belhaj Moussa, avec la présidente de la Chambre nationale des jardins d’enfants.

Mais pourquoi une telle  décision a-t-elle été prise, alors que la pratique était courante au cours des années précédentes ?

Moez Ben Mahmoud répond ainsi: «Nous ne voulons pas que les enfants s’imprègnent d’images violentes, choquantes avec des ambiances où règne la peur. Il s’agit de préserver la santé mentale de l’enfant entre 3 et 5 ans. Un âge sensible où la personnalité se forme».

Pour ce qui est des tarifs exorbitants exigés par certains jardins d’enfants, prix que le ministère considère comme hors normes, on apprend que le ministère envisage d’intervenir dans le but de remettre les pendules à l’heure dans  le sens que la charge financière soit réellement à la portée des parents.

Moez Ben Mahmoud révèle que le problème a été évoqué lors de la rencontre entre la ministre et la présidente de la Chambre des jardins d’enfants.

Ainsi, les parents concernés sont-ils en droit d’attendre que les prix affichés jusqu’ici baissent, outre le fait que «le cahier des charges régissant le fonctionnement des jardins d’enfants va être révisé dans le sens de l’unification des programmes et des méthodologies pédagogiques».

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