Le CA doit interpréter l’échec : Apprendre de ses erreurs

Le scénario de la «vie clubiste» aura donc été tumultueux ces derniers jours. Rien ne sert cependant d’amplifier les choses ni de charger davantage les acteurs du jeu. En dépit de ce premier raté de la rentrée face au CSS, il faut aussi dédramatiser et savoir raison garder.

Un peu moins de deux semaines après le revers clubiste en demi-finale de la Coupe de Tunisie face au CSS, la déception se lit encore sur tous les visages des inconditionnels du club de Bab Jedid. Quoi de plus normal cependant, sachant que, pour ce premier grand rendez-vous de la rentrée, le CA n’a pas su se hisser à la hauteur de l’événement. Retour sur terre donc, mais il va falloir néanmoins s’atteler à décoller actuellement, vu l’agenda chargé qui attend l’équipe de Bertrand Marchand en ce début de saison. Quant aux fans, rien ne sert maintenant d’en remettre une couche car le temps presse et l’équipe a forcément besoin d’ondes positives pour repartir malgré tout.

Le scénario de la «vie clubiste» aura donc été tumultueux ces derniers jours. On cherche des responsables à la débâcle, le gardien Charfi, le plateau technique, le plan de jeu inadapté, le choix des joueurs, le manque d’autorité, l’absence de détermination sur le terrain. En clair, l’ambiance n’est pas vraiment au beau fixe autour du club avec des supporters exigeants et pas toujours complaisants. A raison, bien entendu, puisque ces incomparables fans sont les véritables bailleurs de fonds du CA, son premier et dernier soutien, sans lequel l’association de 1920 serait dans de beaux draps. A l’avenir donc, l’équipe devra briller à défaut de tracer son sillon vers les oscars ! Il faudra se retrousser les manches, prendre le taureau par les cornes afin de, peut-être, voir à terme la vie en rose.

Ne pas avoir la mémoire courte…

Ne pas trop amplifier les choses ni charger davantage les acteurs du jeu néanmoins. En dépit de ce premier raté de la rentrée, il faut aussi dédramatiser et savoir raison garder. Comme l’a remarquablement rappelé un sage, un fan de la première heure nommé «Le Clubiste», il ne faut pas avoir la mémoire courte, relativiser et garder espoir. Ainsi, en juin 2021, le CA a disputé un match capital, de vie ou de mort, contre le ST pour éviter la relégation. Le CA partait de très loin. Puis, après le doute, le miracle. En un an, le CA a disputé une finale de coupe (défaite suite à la loterie des penalties), a atteint les demies de l’édition précédente, terminant au passage au pied du podium du championnat et compostant ainsi son ticket vers la C3.

Globalement même, l’illustration livrée ici vaut également pour la section handball avec un titre remporté et une apothéose de Coupe atteinte. Autre enseignement et non des moindres en basketball où le CA a évité la relégation, mais a disputé la finale ! Bref, un gouffre sépare le CA d’avant 2020-2021 du CA actuel, sans oublier une grande partie des dettes abyssales payées. Maintenant, toutefois, si le merchandising est de qualité avec des ventes du «CA Megastore» qui battent leur plein, des améliorations doivent être apportées au management global du CA. En l’état donc, la tâche va se montrer ardue, surtout volet gestion de l’équipe fanion. Et la dernière défaite face au CSS doit non seulement et désormais être oubliée, mais aussi et surtout ré-exploitée, pour aborder au mieux le début du championnat (avec un choc face à l’USM) et la campagne continentale qui approche.

Telle quelle, l’équation n’est pas aussi simple. Mais à défaut d’avoir la tête dans les étoiles actuellement, ce CA-là doit avoir l’esprit plein d’ambition pour son retour éventuel sur le devant de la scène.

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