Le ministre des Affaires étrangères salue les efforts déployés par la secrétaire générale de l’OIF depuis le début de son mandat à la tête de l’organisation et son engagement dans la promotion des valeurs de la francophonie. La Tunisie est prête pour accueillir le 18e Sommet de la Francophonie et déterminée à réunir les meilleures conditions pour la réussite de cet évènement, s’est félicité le ministre des Affaires étrangères, Othman Jerandi. Le ministre s’exprimait au cours de la 42e session extraordinaire de la Conférence ministérielle de la Francophonie tenue par visioconférence.

Le 18e Sommet de la Francophonie se déroulera à Djerba, en Tunisie, les 19 et 20 novembre prochain. Le ministre a exprimé le vœu de voir le Sommet de Djerba, qui coïncide avec la célébration du 50e anniversaire de la Francophonie, «constituer un tournant pour la coopération francophone». Au cours de cette réunion, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, candidate pour un second mandat à la tête de l’OIF, a présenté son programme d’action pour les quatre prochaines années.

Elle est la seule candidate à ce poste et avait été élue secrétaire générale de l’OIF par les chefs d’Etat et de gouvernement francophones réunis à Erevan, en Arménie, les 11 et 12 octobre 2018. Elle avait pris ses fonctions début janvier 2019. Née en 1961 à Kigali (Rwanda), elle est la deuxième femme à occuper ce poste après la Canadienne Michaëlle Jean. M. Jerandi a salué les efforts déployés par la secrétaire générale depuis le début de son mandat à la tête de l’organisation et son engagement dans la promotion des valeurs de la francophonie. La réunion a été l’occasion de discuter du calendrier des travaux du Sommet de Djerba et des textes qui en émaneront.

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Un commentaire

  1. Habib Ben Salha

    08/10/2022 à 14:18

    Un colloque compromis,
    Nous faisons partie d’un collectif d’universitaires francophones, tunisiens pour la majorité, mais aussi algériens, marocains, serbes. Soucieux de promouvoir une francophonie transversale, c’est-à-dire qui ne passe pas forcément par Paris et qui agit dans des pays non francophones également, dans l’espoir de les rallier à la francophonie, entendue comme creuset des cultures, nous devions tenir un colloque à Belgrade sous le thème  » La Francophonie et les langues françaises ». Nous devions être 25 universitaires d’horizons divers à nous rendre à Belgrade. Les instances francophones n’ont pas estimé utile de nous appuyer, la tenue de ce colloque est sérieusement compromise.

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