Avenir proche du CA: Relance sous réserve…

La levée reportée de l’interdiction de recruter est la majeure inquiétude qui atténue la joie d’enchaîner deux victoires de suite.


En l’espace de quelques jours, le Club Africain a, semble-t-il, relancé sa saison, quittant le bas de l’échelle pour atteindre le ventre mou du classement, avec un match en moins à disputer pour se mettre à niveau. Comme face à l’AS Soliman, les Clubistes s’en sont remis à leur joueur international Nader Ghandri pour faire la différence. Maintenant, grâce à cette deuxième victoire d’affilée, le CA se donne un court répit pour faire souffler les organismes, avant l’explication face à l’USBG ce vendredi. Le CA l’a donc fait. Pas vraiment avec maîtrise, mais avec sang froid. L’on attend encore, certes, ce match référence, vœu pieux d’Oussama Sellami autant que celui de Saïd Saïbi. Mais le plus important, à défaut d’être souverain, c’est de s’imposer pour du moins évacuer ponctuellement la pression autour du club de Bab Jedid. Après les soubresauts de ces derniers jours, avec une tension qui a atteint son paroxysme, finalement, le CA est toujours là, remontant la pente comme on dit. Sous les yeux de son président et de son directeur sportif, le CA décroche au final un succès probant, une victoire au mental qui pourrait sonner la révolte d’un groupe qui en a bien besoin en ce début de saison.

A l’arraché…

Les Clubistes, plus en réussite ces derniers temps, grimpent donc au classement et espèrent forcément achever l’année en beauté lors de la réception de Ben Guerdane. Ce faisant, la question qui taraude les esprits maintenant est en rapport avec les positions préférentielles de certains cadres et l’évolution de jeunes, tels que Aziz Gasmi, Hamdi Laâbidi, Mohamed Ali Omri et Adem Garreb. Concernant ce dernier, il reste jusque-là le seul à pouvoir effacer un adversaire, en face à face, grâce à un coup de reins, un crochet ou une accélération, mais au niveau de la finition, c’est encore loin d’être satisfaisant. Soyons généreux en cette fin d’année. Un satisfecit peut être accordé au gardien Moez Hassan en passant, même si sur les balles aériennes, son point faible, il donne des sueurs froides régulièrement, et encore heureux que Ghandri est là pour le couvrir parfois. Ghandri, parlons-en. Disponible, mobile, tranchant, le longiligne pivot retrouvé qui glisse aussi entre les lignes quand cela est requis, est à nouveau récompensé pour son audace et son aplomb.

Et c’est à travers sa partition que le CA semble ressusciter. Après un début de saison en dessous de tout (CAF et Coupe de Tunisie compris), avec une multitude d’approximations dans le jeu, le CA se remet tout doucement à l’endroit. Et quoi qu’il en soit, enchaîner ne peut qu’apaiser et surtout raffermir les relations avec les fans. Aujourd’hui, l’on peut s’avancer à dire que les premières conclusions de cette reprise clubiste post-Mondial ne pourront être tirées qu’à la fin de cette année, dès ce vendredi à l’issue du match face à l’USBG, mais le vrai motif d’inquiétude actuelle reste en rapport avec la levée de l’interdiction de recruter, sachant que le mercato débutera le 2 janvier. En l’état, ce n’est pas encore gagné, loin de là, semble-t-il…

Un commentaire

  1. Denguir mahmoud et mah20

    27/12/2022 à 16:31

    Ghandri semble jouïr de l état de grâce suite à sa qualification en coupe du monde et a ses deux derniers buts inscrits…pourtant,son rendement en tant que milieu de terrain où il opère ces jours ci est loin d être aussi concluant que celui de défenseur central.Il perd constamment tous ses duels,temporisé trop et donc ralentit le jeu et ne semble pas remplir son rôle de distributeur convenablement! Sa réussite ne doit pas occulter ses défauts et il gagnerait a retourner en défense,ayant perdu ses répéres en milieu de terrain

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