«My first doc» du 27 au 30 décembre à la cinémathèque tunisienne : Rencontrons-nous !

18 films et 8 séances sont à découvrir gratuitement dans la salle Tahar-Cheriaa de la Cinémathèque tunisienne. Des films qui placent des images et des mots sur des groupes humains invisibles, qui font dialoguer des souvenirs de générations et témoigner des phénomènes de notre époque. Tout cela dans des univers qui nous feront voyager à travers les continents avec des histoires qui nous viennent de dix pays : Belgique, Cuba, Espagne, France, Mali, Maroc, Mexique, Pérou, Suisse et Syrie.

Hier dans l’après-midi s’est ouverte la 5e édition du festival «My first doc»  ou « Mon premier film documentaire». Ce jeune festival, qui présente les meilleures créations du monde cinématographique jeunesse, suit de près tout renouvellement et enrichissement ainsi que toute une génération de cinéastes. Chaque année, de nouvelles méthodes et formes de narration et d’esthétiques différentes voient le jour, en phase avec le monde d’aujourd’hui et les histoires qui s’y déroulent.

D’après ses organisateurs, ce festival maintient l’ambition de soutenir les premiers pas des jeunes créateurs d’aujourd’hui et de demain, d’encourager l’expérimentation et l’audace et de permettre à tous les publics de visionner des documentaires qui mettent en lumière des expressions singulières et innovantes.

C’est ce que proposera à nouveau cette cinquième édition du festival: prendre le pouls de la création documentaire de ces deux dernières années et mettre en lumière le travail de nouveaux talents et leur regard sur un monde qui change.

Rencontrons-nous pour découvrir des productions cinématographiques mondiales avec des premières en Tunisie et d’autres films primés dans des festivals internationaux, avec une sélection de 18 films qui témoignent de la place solide de notre festival dans l’espace cinématographique et des liens de confiance tissés avec les réalisateurs, producteurs et distributeurs de et autour du monde.

Les récits de parcours de vie, de territoires et de réalités sociales souvent absents de la télévision trouvent toute leur place dans la programmation.

Placer des images et des mots sur des groupes humains invisibles, faire dialoguer des souvenirs de générations et témoigner des phénomènes de notre époque sont les maîtres mots des films présentés cette année. Tout cela dans des univers qui nous feront voyager à travers les continents avec des histoires qui nous viennent de dix pays : Belgique, Cuba, Espagne, France, Mali, Maroc, Mexique, Pérou, Suisse et Syrie.

Des films qui expriment les préoccupations du monde d’aujourd’hui, la place de la jeunesse, des femmes, des relations familiales, l’intégration sociale et solidaire qui se construit, les difficultés de l’exil, les déséquilibres économiques entre le Nord et le Sud… Même si les sujets traités dans les films sont contemporains et tristes, les méthodes adoptées par les réalisateurs sont souvent le reflet un point de vue qui met en avant des valeurs positives : l’importance de la solidarité, l’esprit de tolérance, d’espoir, de libération, l’envie que les générations transmettent la passion de la culture pour un monde meilleur.

18 films et 8 séances sont à découvrir gratuitement dans la salle Tahar-Cheriaa de la Cinémathèque tunisienne.

En marge du festival, un atelier de formation intitulé «Analyse du film documentaire» sera organisé pour les passionnés qui souhaitent comprendre la structure narrative, s’informer sur les conditions de production du film, et s’initier à la préparation de l’écriture documentaire à travers les images, les sons et les éléments techniques utilisés.

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