L’EST s’apprête à négocier un début d’année décisif : Maâloul doit assumer ses responsabilités !

 

En dépit de la défaite concédée au Bardo, le coach «sang et or» a eu le soutien indéfectible de son président. Le report du classico contre l’Etoile ouvre une fenêtre à Maâloul pour revoir ses choix et remettre un peu d’ordre dans la maison. Le coach «sang et or» bénéficie, certes, d’un sursis de quelques jours, mais il devra assurer seul ses responsabilités au risque de le payer cher.

Lors des travaux de l’assemblée générale du club, tenue vendredi dernier, le président du club était clair sur deux points essentiels à propos de l’équipe première de football : sa position par rapport à l’entraîneur et son point de vue en ce qui concerne les recrutements de l’été.

En ce qui concerne l’entraîneur, Hamdi Meddeb a renouvelé sa confiance en Nabil Maâloul, assurant être persuadé qu’il demeure un bon coach et ce n’est pas la défaite concédée devant le Stade Tunisien qui allait le faire changer d’avis.

Pour ce qui est des recrutements, le président de l’EST a confirmé que, quand il s’agit de l’Espérance, il n’hésite pas à dépenser sans compter. Toutefois, il ne s’agit pas de recruter pour recruter. Certains joueurs se surpassent dans les clubs d’où ils viennent, mais une fois à l’Espérance, ils deviennent méconnaissables.

On peut comprendre dès lors des propos de Hamdi Meddeb, qui prépare du reste son départ, qu’il n’est pas contre l’idée de renforcer l’équipe à l’occasion du mercato hivernal, à condition que les recrutements soient bien ciblés.   

Le rôle du coach…

Les recrutements effectués l’été dernier ont été tous validés par Nabil Maâloul. Il y a même des recrutements qui ont été effectués à la demande même du coach, Yassine Meriah notamment. Or, si ce dernier a joué régulièrement depuis le début de la saison, cela n’a pas été le cas d’autres recrues de l’été, à l’instar de Houssem Dagdoug, Hani Amamou, Riadh Ben Ayed, Mohamed Ben Ali ou encore Moataz Zaddem, sans compter les anciens cadres de l’équipe qui sont là mais sans l’être sur le terrain, à l’image d’Anis Badri ou encore Mohamed Ali Yaâkoubi, qui passent l’essentiel de leur temps à s’entraîner avec l’équipe sans être utilisés lors des matches.     

Cela dit, l’adaptation d’une nouvelle recrue et son acclimatation relèvent de la responsabilité de l’entraîneur en chef et de ses adjoints. Puis, on ne sait pas à ce jour pourquoi Nabil Maâloul a fait le choix de passer au second plan les recrues de l’été trop peu utilisées depuis le début de la saison, à même de reléguer la plupart d’entre eux au rang de remplaçants.   

De plus, sur le plan de jeu, l’équipe ne convainc pas et est bien loin de son niveau habituel aussi bien en championnat qu’en Ligue des champions. Pour rappel, l’EST a démarré la saison par une défaite concédée à Abuja devant le Plateau United FC en match comptant pour le 2e tour préliminaire aller de la Champions League. Et même si l’équipe s’est rattrapée au match retour, compostant son billet pour la phase de groupes, elle n’a pas été convaincante pour autant.

Et ce qui inquiète le plus ses fans et intrigue même certains observateurs avertis que, même en championnat, l’EST a connu quelques difficultés au début de cette saison. Elle s’est contentée de faire match nul à Hammam Sousse, s’est fait tenir en échec par le CSS avant d’aller concéder la défaite au Bardo. Les conditions du classico contre le CSS, disputé à huis clos hors de Radès et l’état piteux du terrain central du Stade Hédi- Enneifer, ont été les arguments avancés pour expliquer le résultat nul obtenu face au CSS et la défaite concédée devant le Stade Tunisien.         

Cela dit, en dépit de la défaite concédée au Bardo, le coach «sang et or» a eu le soutien indéfectible de son président. Le report du classico contre l’Etoile ouvre une fenêtre à Maâloul pour revoir ses choix et remettre un peu d’ordre dans la maison. Le coach «sang et or» bénéficie, certes, d’un sursis de quelques jours, mais il devra assumer seul ses responsabilités au risque de le payer cher. 

Maâloul devra se racheter d’abord à Sfax où il aura à affronter le CSS en match retour comptant pour la 8ème journée de la Ligue 1, le 8 janvier prochain. Quant au classico contre l’ESS, reporté pour le 18 janvier, le coach «sang et or» n’aura pas d’excuses puisque le match se déroulera à Radès.

Bref, l’entraineur « sang et or», pas en bonne posture, a de quoi revoir ses choix et donner plus de temps de jeu à des recrues de qualité.

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