Revendiquant la couverture sociale et la pérennité de l’entreprise : Sit-in des journalistes et employés de Snipe La Presse et Assahafa

 

Les employés de Snipe-La Presse & Assahafa (syndicalistes, journalistes, services techniques, administratif et agents des autres corps de métiers) ont observé hier un sit-in de protestation contre la dégradation permanente de  leur situation sociale et ont appelé le gouvernement à prendre d’urgence les mesures nécessaires pour sauver l’entreprise et accélérer son plan de réformes et à doter financièrement Snipe-La Presse au titre de l’année 2023 afin de pouvoir régulariser la situation avec la Cnss, la Cnam, payer le montant dû à l’assurance et s’acquitter des arriérés vis-à-vis du personnel à l’instar du règlement des primes de rendement et du rappel de l’augmentation salariale. Il s’agit aussi de pouvoir s’approvisionner en papier journal et de payer les fournisseurs.

Ce mouvement de protestation a été tenu sous l’égide de l’Ugtt, de la Fédération générale de l’information, du syndicat de base de Snipe-La Presse et de la section du Snjt à Snipe-La Presse. A cet effet, le SG du syndicat de base à Snipe-La Presse, Sofiène Chaâbane, a indiqué que « ce sit-in intervient dans un contexte difficile pour les employés qui sont depuis des mois sans couverture sociale, sans assurance maladie et attendent toujours le paiement de leurs arriérés». Il a à cet effet appelé le gouvernement à clarifier sa vision pour la pérennité de l’entreprise, rappelant que le gouvernement n’a pas honoré son engagement du 17 novembre de tenir un Conseil ministériel consacré à Snipe-La Presse. Helmi Rehli, membre du bureau régional de l’Ugtt, a affirmé que l’Ugtt «tiendra bientôt une réunion de coordination avec la Fédération générale de l’information en vue d’appeler tous les syndicats de base des médias à préparer l’étape de lutte à venir». Depuis 2011, l’entreprise connaît des difficultés financières structurelles. Conjuguée à l’envolée des prix du papier et des intrants, la crise s’est exacerbée pendant la pandémie de Covid marquée par une forte baisse de vente des journaux.

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