Parlement : « Pour la victoire du peuple » annonce un bloc de 42 députés

L’initiative « Pour la victoire du peuple » a formé un bloc parlementaire de 42 députés et engagé des concertations avec 16 autres, a annoncé Zouhair Hamdi, membre de l’initiative.

Hamdi a mis en garde contre les pressions exercées sur les nouveaux députés pour les dissuader de rejoindre l’initiative.

Il a appelé le ministère public à intervenir et les médias à « démasquer les lobbies qui sont à l’origine de ces pratiques. Et d’ajouter, « Pour la victoire du peuple » a commencé à former un bloc parlementaire « influent », précisant que l’initiative va examiner, lors de ses concertations avec ses partisans, la composition de la prochaine assemblée (présidence, commissions et bureau du parlement).

Il a, par ailleurs, nié l’information selon laquelle le bâtonnier des avocats, Brahim Bouderbala, serait le candidat de l’initiative à la présidence du parlement.

S’agissant des législatives, Hamdi a estimé qu’elles se sont déroulées « dans de bien meilleures conditions que les précédentes en l’absence de pressions des lobbies et de l’argent sale ».

Selon lui, le bloc parlementaire de l’initiative « pour la victoire du peuple » va défendre les choix du peuple, les catégories démunies et les régions marginalisées.

L’initiative va œuvrer, également, à proposer et appuyer les réformes politiques, économiques et sociales auxquelles aspirent les Tunisiens, a-t-il assuré.

Interrogé sur la relation entre l’initiative et le président de la République, Kais Saied, Zouhair Hamdi a déclaré « nous sommes les plus proches du projet du 25 juillet mais nous nous exprimons pas au nom du président. Notre rôle est de défendre les Tunisiens et l’indépendance de la décision nationale ».

Il a, sur un autre plan, souligné que l’initiative est ouverte à toutes les initiatives proposées, dont celle de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), « tant qu’elles restent réalistes ».

« Pour la victoire du peuple » créé en octobre 2022 et qui regroupe des militants de la société civile, des présidents de partis et des activistes des droits de l’homme ainsi que d’anciens députés et syndicalistes, dont l’ancien bâtonnier des avocats, Brahim Bouderbala, le parti du Courant Populaire, Mbarka Brahmi (députée), Mongi Rahoui (Député), et Ridha Chihab Mekki (un des partisans proches du chef de l’État), Rafaa Tabib, et Mohamed Ali Boughdiri (ancien syndicaliste).

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