Les quatre grandes unités hôtelières (Oamarit, Club Sangho, Giktis et Zarzis Hôtel) sont, à présent, des ruines. Plusieurs étrangers ont vendu leurs maisons et quitté le pays.
A Souihel, troisième arrondissement municipal de la commune de Zarzis, le seul projet programmé au cours du mandat 2019-2023 par le ministère de l’Equipement est une esplanade, un tronçon de protection du littoral, située sur la plage de Béni Ftéïel.
Financé par l’Etat, c’est l’Apal qui suit de près l’avancement des travaux pour un montant de 1 300 167 dinars. Le coup d’envoi des travaux a débuté le 23 février 2021 et la durée d’exécution était estimée à 360 jours. Mais malheureusement, le chantier est, à présent, délaissé pour ne pas dire totalement abandonné.
Quant à l’infrastructure de base dans cette localité, elle s’est détériorée et n’a connu aucun ajout ou amélioration des routes, trottoirs, éclairage public…
Les quatre grandes unités hôtelières (Oamarit, Club Sangho, Giktis et Zarzis Hôtel) sont, à présent, des ruines. Plusieurs étrangers ont vendu leurs maisons et quitté le pays.
Une situation environnementale qui a fait dire au maire de la ville : « Quand je fais un tour à Souihel, ça me fait mal au cœur ! ».
En revanche, il ne manque pas de générosité et ne refuse aucune demande au profit des quatre autres arrondissements de la ville. Bizarre !
D’autre part, l’on se demande à quoi serviront les conseils de développement local des arrondissements municipaux tenus dernièrement et dont la date d’expiration est fixée au 6 mai prochain.
