Start-up Act 2.0 : Une nouvelle vision pour un meilleur écosystème

 

Aujourd’hui, le Start-up act 2.0 ambitionne de se lancer dans la digitalisation des process administratifs pour faciliter les procédures entre les différentes structures et rendre aisé le parcours des investisseurs, tout en maintenant les opportunités offertes depuis 2018.

Prochainement, la Tunisie dévoile le projet Start-up Act 2.0. Une nouvelle version du projet Start-up Act mais avec de nouvelles opportunités mettant en valeur l’écosystème des start-up. 

Le débat sur les Start-up Act 2.0 a commencé depuis quelques mois avec la participation du ministère des Technologies de la communication, le ministère de l’Economie, le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des start-up et des composantes de la société civile, en vue de « renégocier », en quelque sorte, le Start-up Act voté en 2018. Le tout dans le cadre d’une vision 2035 et le passage vers l’économie du savoir.

Selon le directeur de l’Economie numérique au ministère des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Wissem El Mekki, une start-up a besoin d’un traitement de faveur plus important que celui qui pourrait être accordé à une petite ou une moyenne entreprise, vu la différence au niveau du modèle économique.

Il est à rappeler que la première version de la Start-up Act a permis de mettre à nu l’écosystème de l’innovation, souvent peu efficace avec ses programmes éparpillés. Au fil des années, ce programme a mis en lumière de manière directe les points forts et les points faibles de l’écosystème.

Dans la continuité du Start-up Act dans sa première version, la V2 permettra de garder le même esprit et la même démarche collaborative en mettant en valeur l’initiative des start-up.

Wissem El Mekki affirme dans une déclaration à La Presse que leur rôle est   principalement de montrer que l’entrepreneuriat innovant a besoin de nouvelles dispositions légales dédiées aux jeunes et faire évoluer la loi d’investissement vers un investissement innovant toujours dans le cadre de la réforme, ainsi que l’amélioration du climat des affaires que le gouvernement a annoncée dans son programme de réforme.

En parlant des grandes lignes de ce projet et l’avancement des procédures, les parties prenantes sont sur le point de finaliser la phase de déclinaison des nouveaux programmes en des dispositions juridiques et en de nouveaux projets. De nouveaux projets qui sont principalement axés sur la consolidation et l’amélioration des mesures déjà existantes dans la première version du Start-up Act, ainsi que l’évaluation des avantages dans le but de développer non seulement les procédures et les mécanismes mais également de transformer les textes législatifs toujours en gardant l’ADN Start-up Act.

Personne ne peut nier les transitions engendrées par Start-up Act dès sa création en 2018 et le travail sur l’innovation sectorielle et l’effort fourni par toutes les parties prenantes au sein de ce programme. C’est d’ailleurs ce qui définit la philosophie du Start-up Act.

Opportunités et avantages

Aujourd’hui, le Start-up Act ambitionne de selancer dans la digitalisation des process administratifs pour faciliter les procédures entre les différentes structures et rendre aisé le parcours des investisseurs, tout en maintenant les opportunités offertes depuis 2018. Le Start-up Act a offert des opportunités et des avantages spécifiques exclusifs en Tunisie comme la bourse start-up qui est une somme mensuelle allouée au lanceur du projet pendant un an, ou encore le compte spécial en devises qui est une exception par rapport à la loi de change toujours rigide.

D’un autre côté, en ce qui concerne l’amélioration du process de labellisation des start-up sur la plateforme qui est déjà en cours d’évolution, le directeur de l’Economie numérique auprès du ministère des Technologies de la communication et de l’économie numérique a expliqué à La Presse que la préoccupation actuelle est de trouver de nouveaux mécanismes et valoriser le rôle des  incubateurs et des accélérateurs.

Le tout, en travaillant sur la simplification de la législation et la facilitation des opérations avec l’Etat, dans le but de renforcer cette coopération et maintenir la synergie entre les organismes privés et étatiques à l’instar de la fondation Tunisie pour le développement et le DOT.

Cette nouvelle version du Start-up Act veut principalement valoriser le rôle des start-up et leurs idées et solutions innovantes pour collaborer davantage avec l’Etat et dépoussiérer l’administration tunisienne et améliorer la qualité des services présentés aux citoyens. Une voie de la transformation digitale qui peine à voir le jour, mais grâce à l’émergence de nouvelles start-up et l’évolution de l’écosystème, le gouvernement pourrait devenir le premier bénéficiaire du Start-up Act 2.0  pour une meilleure transformation digitale.

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