CSS : Sans commandant à bord

 

Aucun choix n’a été fait pour la succession de Boujelbène à la tête des «Noir et Blanc». Le dossier du nouvel entraîneur des Sfaxiens traîne toujours.

Demain, le CSS recevra le CA à Sfax pour le compte de la 2e journée de la phase du play-off. Après une défaite face à l’ESS à Sousse, ce deuxième classico devra être normalement celui de la réhabilitation et du rachat. Mais à voir comment Aymen Dahmen et ses coéquipiers préparent ce rendez-vous, on peut dire que ce ne sera pas chose facile de s’octroyer les trois points de la remise en selle de l’équipe. Le CSS est aujourd’hui comme un navire sans commandant à bord. Le temps passe vite et le nouveau chef de staff du groupe n’est pas encore désigné. Les divisions battent leur plein entre ceux qui sont pour un entraîneur étranger et ceux qui veulent imposer un des leurs parmi les techniciens tunisiens. Yosri Ben Kahla, un bleu sur toute la ligne,  continue d’assurer l’intérim qui commence à devenir long. La venue de Mohamed Ali Mâalej, l’entraîneur actuel de l’US Tataouine, est lancée comme un ballon d’essai sans lendemain. C’est tout à fait normal que les fans commencent à grincer les dents. Et que Mohamed Trabelsi, le président du comité de direction provisoire,  ne fait plus l’unanimité pour être plébiscité comme futur président. L’homme piétine dans les sables mouvants d’un CSS sans grande ambition cette saison. Ce n’est pas le grand décideur auquel on s’attend. Il ne fait qu’écouter, multiplier les déclarations à tort et à travers et il n’a ni les moyens ni le pouvoir d’agir et de trancher rapidement. Le non-choix du nouvel entraîneur jusqu’à ce jour est une grande illustration de ce tâtonnement. Comme le fait aussi de ne pas avoir pu jusqu’à ce jour prolonger le contrat du gardien Aymen Dahmen. Contrairement à l’Étoile qui a rapidement conclu un contrat avec le vieux lion Faouzi Benzarti pour remplacer Mohamed Mkacher,  le CSS cherche encore un entraîneur. N’ont pas tort ceux qui avouent avec amertume et regret, que le grand CSS fait partie du passé.

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