CAN 2019 – Elle a écrasé la Guinée au passage : L’Algérie, plus solide que jamais !

Contrairement aux Marocains et aux Egyptiens qui n’avaient pas de suite dans les idées aux huitièmes de finale, les Algériens ont poursuivi sur leur lancée, décrochant avec brio leur billet pour les quarts de finale.

Jamel Ben Madhi est sans aucun doute un des sélectionneurs, si ce n’est le sélectionneur le plus heureux de cette CAN d’Egypte. Ses joueurs ont répondu présents aux huitièmes de finale contre la Guinée, ce qui n’était pas le cas de Mohamed Salah et ses camarades contre l’Afrique du Sud, ni le cas de Hakim Zayech et ses coéquipiers. Les hommes d’Hervé Renard n’ont pas tenu bon face à la modeste formation du Bénin. Pourtant, Egyptiens et Marocains ont abordé le premier tour avec sérénité, faisant figure de sérieux candidats pour le titre. Le Maroc qui a remporté ses trois matches du premier tour, successivement contre la Namibie, la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud sur le même score (1-0), s’est contenté à chaque fois de l’essentiel, faisant preuve d’un réalisme imparable. C’était également le cas de l’Egypte qui a également gagné ses trois matches du premier tour.
Pays hôte et sept fois champion d’Afrique, les observateurs les plus avertis s’attendaient à ce que l’Egypte, l’une des favorites du tournoi, irait au moins jusqu’aux demi-finales. Personne ne s’attendait à ce que les Pharaons se fassent éliminer aux huitièmes. Le Maroc d’Hervé Renard non plus. Par ailleurs, les Marocains auraient dû se méfier du Bénin, un outsider qui peut créer d’autres surprises dans cette CAN. Quant à l’Egypte, le talent de Mohamed Salah n’a pas suffi pour aller encore loin dans cette CAN.

Belaili-Bounedjah, un duo en or !
L’Algérie a réussi là où le Maroc et l’Egypte ont échoué : garder le cap et ne fléchir à aucun moment. La force de l’Algérie réside dans son effectif qui regorge d’individualités évoluant dans des clubs européens de premier rang et pour les autres dans des championnats d’un bon niveau. Des professionnels qui se plaisent dans leurs clubs respectifs, compétitifs et, surtout, réguliers.
Mais la force de l’Algérie ne réside pas seulement dans son effectif, mais également dans la capacité de son sélectionneur, Jamel Ben Madhi, à mettre dans les rangs les stars de l’équipe, un problème de vestiaires que certains de ses prédécesseurs n’ont pas su résoudre.
Dans cette formation algérienne au jeu efficace et plaisant, un duo est sorti du lot. Il s’agit de Youssef Belaili et Baghdad Bounedjah dont la complicité saute aux yeux.
Une complicité qui s’est traduite par des actions offensives, notamment celle conclue par l’ouverture du score contre la Guinée par Youssef Belaili : une-deux entre Bounedjah et Belaili, le premier a préparé le terrain et le deuxième n’avait qu’à terminer le travail et de marquer un joli but qui restera sans doute dans les annales de la CAN 2019.
La force de l’Algérie réside dans la solidité de son groupe et dans la capacité de Jamel Ben Madhi à mettre l’individuel au service du collectif. Avec Ben Madhi, personne ne peut jouer à la star, mais, par contre, a carte blanche pour jouer sur le terrain et mettre tout son talent au profit du groupe.
W.N.

Laisser un commentaire